Sur un marché de plus en plus saturé, notamment celui des téléviseurs LCD, Samsung conserve depuis bien des années un leadership mérité. À l'instar de son éternel concurrent, qui n'est autre que LG, le fabricant sud-coréen use de stratégie pour rester le numéro 1. Pour ce faire, Samsung redouble d'inventivité, d'abord en poussant la technologie LCD dans ses retranchements grâce à ses Quantum Dots, mais aussi en misant sur une technologie d'avenir :celle des affichages Micro Led, vue comme la prochaine révolution du marché des téléviseurs.
- Une image riche, détaillée et réaliste
- Bonne expérience HDR
- Excellent contraste
- Une luminosité éclatante
- Un contraste exemplaire
- De très nombreux réglages
- Filtre anti-reflet diablement efficace
- Superbe image au rendu cinéma
- Expérience HDR de haut vol
En attendant de contempler cela, nous vous proposons de retrouver notre guide d'achat pour choisir un téléviseur Samsung qui convient à vos attentes et à votre budget.
Samsung TQ55QN90C : une excellente TV Mini-LED à un prix abordable
- Une image riche, détaillée et réaliste
- Bonne expérience HDR
- Excellent contraste
- Filtre anti-reflet efficace
- Idéal pour le gaming
- Luminosité limitée sur ce modèle
- Léger blooming parfois perceptible
- Toujours pas de Dolby Vision chez Samsung
Diagonale | 55 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | Mini-LED |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10+, HDR10, HGiG |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 60 |
Système d'exploitation | Tizen |
Indice de réparabilité | 8.1/10 |
Avec sa gamme Neo QLED, Samsung propose des téléviseurs qui se positionnent comme une alternative intéressante face à certains modèles OLED, notamment si vous recherchez une diagonale réduite. Le contraste profond dû à la bonne gestion du rétroéclairage ainsi que l'image naturelle et relativement fidèle procurent une expérience de visionnage à la hauteur de nos attentes pour un téléviseur de ce tarif.
Certes, on constate quelques désagréments que seul un étalonnage plus précis viendra combler, de même qu'un effet de blooming encore présent lors de la diffusion de certaines images. Dans l'ensemble, la qualité d'image est toutefois parfaitement appropriée pour un usage polyvalent : film, sport et jeu vidéo, entre autres.
Samsung S90D : un téléviseur sans reflets qui s'inscrit parmi les meilleurs de 2024
- Filtre anti-reflet diablement efficace
- Superbe image au rendu cinéma
- Expérience HDR de haut vol
- Boîtier One Connect et connectiques
- Idéal pour le gaming
- Légère altération (en cas de reflets uniquement)
- Toujours pas de Dolby Vision chez Samsung (ni de DTS)
- ClearMotion à peaufiner (en HDR)
- Risque de burn-in
Diagonale | 65 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | QD-OLED |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10, HDR10+, HGiG, HDR10+ Adaptive |
Fréquence de rafraîchissement | 100 Hz (jusqu'à 144 Hz) |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 70 |
Système d'exploitation | Tizen |
Indice de réparabilité | 8/10 |
L'offre de Samsung est on ne peut plus claire avec son S95D. Il s'agit ni plus ni moins que de venir bousculer un marché qui a tendance à se reposer sur ses lauriers, par le biais d'une innovation qui, l'air de rien, a l'intérêt de répondre concrètement aux utilisateurs qui considèrent les dalles brillantes comme un frein à l'achat. Sur ce point, Samsung a mis le paquet en produisant un téléviseur OLED non seulement plus lumineux, mais surtout en mettant au point un traitement anti-reflet à l'efficacité redoutable, quitte à diviser sur la question en raison de son aspect mat.
Avec le S95D, l'OLED devient recommandable au plus grand nombre. Certes, pas en raison d'un prix plus avantageux qu'auparavant, mais simplement car il est plus polyvalent grâce à son système qui gomme et dilue les reflets, rendant le visionnage bien plus agréable dans toutes les circonstances et n'altérant pas l'image une fois la pièce plongée dans l'obscurité d'une session cinéma.
À côté de cela, on n'est pas loin du sans-faute. Le S95D fait preuve de qualités évidentes en matière d'image et de vidéo, et offre une expérience des plus qualitatives pour les amateurs de cinéma, de séries, de jeux vidéo ou de sport. Le processeur et ses traitements vidéo sont également de haute volée, nous avons toutefois décelé quelques saccades de temps à autre. Néanmoins, il y a visiblement un souci à l'activation du ClearMotion avec une source HDR.
En bref, le S95D est sans doute le téléviseur OLED le plus abouti du fabricant sud-coréen à ce jour. Qu'il s'agisse de la partie Smart TV, très complète et agréable à utiliser au quotidien, des fonctionnalités et connectiques présentes avec le boîtier One Connect, de sa petite télécommande solaire, des performances de son filtre anti-reflet, ou encore de l'image en elle-même, on tient sans conteste l'un des meilleurs téléviseurs de l'année.
Samsung QE65QN95A : un téléviseur mini-LED exceptionnel !
- Une luminosité éclatante
- Un contraste exemplaire
- De très nombreux réglages
- Mode jeu dédié et complet
- 4K 120 Hz, VRR, ALLM
- Réglages de luminosité/colorimétrie à peaufiner
- Blooming bien présent
- Pas de Dolby Vision
- Prix élevé
Diagonale | 64 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | Mini-LED |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10, HDR10+ |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 70 |
Système d'exploitation | Tizen |
Le Samsung QE65QN95A est le téléviseur idéal pour s’en mettre plein les mirettes. En mode dynamique, les blancs sont éclatants. Le contraste permet de saisir tous les détails, dans les ombres comme dans les hautes lumières. La colorimétrie n’est pas exempte de défauts dans ce mode. Comme elle est proche de l’idéal en Filmmaker Mode, il suffit de trouver le juste milieu entre dynamique et réalisme en passant un peu de temps dans les réglages. Car le Filmmaker bride un peu trop la puissance du 65QN95A.
Les multiples fonctionnalités avancées du téléviseur permettent de l’adapter à ses besoins et ses envies, que vous aimiez faire de la visio avec Google Duo, jouer au format 32/9e ou transformer votre TV en tableau.
De son côté, le son nous a déçus par son manque de poids. L’association avec une barre ou des enceintes est conseillée. Finalement, le Mini LED est un outil parfait pour profiter pleinement du HDR. Il est dommage qu’il soit accompagné d’un blooming non négligeable, que les prochaines générations sauront sans doute corriger.
Samsung QN900D : le fleuron des TV 8K boosté à l'IA pour un rendu saisissant
- Upscaling fabuleux vers la 8K
- Traitements vidéo de haut vol
- Design "Infinity" et boitier OneConnect
- Luminosité explosive en SDR comme en HDR
- Expérience de jeu au top (mais sans upscaling)
- Interface complète et intuitive (à quelques détails près)
- Sans Dolby Vision chez Samsung
- Un blooming contenu, mais parfois gênant
- Effets arc-en-ciel lors de reflets prononcés
- Consommation électrique élevée
Presque seul sur le marché de la TV 8K en France, Samsung n'a pas lésiné sur les moyens pour faire évoluer son QN900D et en faire une référence en la matière. Les améliorations sont flagrantes, ne serait-ce qu'au niveau du design, c'est néanmoins l'image produite par le QN900D qui retient toute notre attention. Celle-ci profite d'une mise à l'échelle fabuleuse vers la 8K, quand bien même le signal serait en 720p ou 1080p, ou de mauvaise qualité. La multiplication des modules de deep learning pour analyser et optimiser l'image a du bon, pour l'upscaling, mais également du côté de la gestion de mouvements, absolument impeccable pour visionner du sport, des scènes d'actions, ou des travellings, ou encore du côté de l'audio.
L'image bénéficie d'un rendu fidèle en SDR (légèrement moins en HDR), d'une luminosité explosive et d'une belles palettes de couleurs, en somme, un bon exemple de ce que donne la recette Neo QLED de Samsung. Il faut néanmoins composer avec quelques faiblesses, on pense à la présence parfois pénible de blooming, à l'effet arc-en-ciel généré par les reflets les plus importants, et bien sûr, le cheveu sur la soupe : l'absence de Dolby Vision.
Pour le reste, le QN900D regroupe tout le savoir-faire et l'expertise de Samsung, au service de l'expérience utilisateur. Que ce soit au niveau du système d'exploitation et de son interface, de l'expérience de jeu, de la proposition très larges d'applications et de fonctionnalités… dur d'en proposer plus !
Comment choisir un téléviseur Samsung ?
Quels sont les avantages à choisir un TV Samsung ?
Il y a de nombreux avantages à choisir un téléviseur Samsung, le fabricant sud-coréen ne cessant d'innover avec des références souvent encensées par la critique. Ce n'est en effet pas pour rien si, en 2019, Samsung a consolidé sa première position sur le podium du marché TV pour la 14e année consécutive ! Le constructeur règne très nettement sur le secteur, malgré l'émergence des marques chinoises ces dernières années, qui ont surtout pesé sur LG ainsi que sur les constructeurs nippons.
Samsung doit en premier lieu cette longévité sur le trône grâce à ces téléviseurs QLED, dont le volume de vente ne cesse d'augmenter ces dernières années. Le fabricant semble avoir trouvé la bonne recette pour pousser la technologie LED encore un peu plus loin, et concurrencer férocement par la même occasion les téléviseurs OLED, aux qualités pourtant nombreuses, mais un tarif encore trop élevé.
Samsung n'est pourtant pas le seul à faire appel à ces fameux Quantum Dots pour améliorer colorimétrie et rendu sur les téléviseurs LCD, mais il peut compter sur d'autres atouts qui lui profitent allègrement. On peut évoquer sans problème son interface maison, Tizen OS, à la hauteur du WebOS de LG et finalement pas si loin de ce que peut proposer Android TV, avec seulement un nombre d'applications limité comparé à ce dernier.
Le boitier OneConnect est lui aussi un atout majeur. N'avoir qu'un seul câble à connecter à son téléviseur grâce à des connectiques déportées sur un boitier est une très bonne idée : les connectiques peuvent ainsi être dissimulées dans le meuble TV alors que l'unique câble se cache dans le pied du téléviseur. Pour une fixation murale, cela a d'autant plus de sens que le rendu esthétique joue beaucoup. Hélas, tous les téléviseurs Samsung ne sont pas livrés avec ce boitier, en outre il n'y a que peu de doute à affirmer que sa présence fait grimper le tarif des téléviseurs.
La propension du constructeur à innover se ressent aussi à chaque nouvelle gamme de téléviseurs. Le filtre antireflet, déjà efficace il y a quelques années, ne cesse d'être amélioré et est aujourd'hui celui qui se comporte le mieux sur le marché. Samsung a éga lement développé un filtre de compensation d'angle pour ses dalles VA, afin de répondre à la problématique des angles de visions trop étroits sur ces dalles. Le résultat est là, avec de meilleurs angles de vue par rapport aux dalles VA traditionnelles, même si l'on est encore loin de ce que propose l'OLED à ce niveau.
Pour terminer, les dernières gammes n'oublient pas de proposer les derniers standards du moment, par exemple avec le Filmmaker Mode, mais aussi avec l'HDMI 2.1 et son support du VRR et de l'ALLM. À ce niveau les téléviseurs de Samsung sont tout de même un peu moins bien fournis (en connectiques compatibles) que ce que l'on observe chez LG.
Quels sont les points faibles des téléviseurs Samsung ?
Avec sa technologie QLED, Samsung parvient à gommer beaucoup de défauts que l'on observe régulièrement sur des téléviseurs LCD. Le filtre à boîte quantique a notamment la capacité d'aider à produire des couleurs plus riches et précises, tout en permettant des pics lumineux plus élevés. C'est d'ailleurs ce pic de luminosité qui permet à Samsung de disposer un filtre antireflet efficace sur ses dalles.
En contrepartie, l'utilisation de ces fameux Quantom Dots rend le calibrage de la dalle plus délicat et il n'est pas rare de constater que l'étalonnage out of the box des téléviseurs Samsung manque de fidélité. Notons toutefois qu'il ne s'agit pas d'une généralité, l'étalonnage pouvant être différent sur deux téléviseurs pourtant de même référence. Précisons également que c'est beaucoup moins le cas lorsque l'on scrute uniquement les modèles premiums du fabricant, qui font sans doute l'objet d'une attention accrue.
À contrario, les modèles en entrée de gamme continuent parfois de souffrir de faiblesses impactant les dalles LCD classiques, à savoir des effets de halo, de blooming ou de banding, en fonction du mode de rétroéclairage. On perçoit surtout ces effets indésirables sur les téléviseurs optant pour un rétroéclairage Edge LED ou ne disposant pas de local dimming pour faire la différence.
Pour terminer, il y a toujours l'épineuse question des contenus HDR. À la différence de LG, Samsung a fait le choix de privilégier l'HDR10+ plutôt que le Dolby Vision. On aimerait sincèrement que ces deux concurrents nous offrent la possibilité de visionner ces deux types de contenus.