Avec un catalogue qui fait la part belle à toutes les technologies d’affichage, Samsung continue d’assoir sa position de leader sur le téléviseur, année après année. Le MiniLED y occupe désormais une place de choix, sous l’appellation Neo QLED. Proposés sur une large variété de diagonales, de 43 à 85 pouces, les téléviseurs QN90C font justement partie des séries Neo QLED les plus accessibles chez Samsung.
- Une image riche, détaillée et réaliste
- Bonne expérience HDR
- Excellent contraste
- Filtre anti-reflet efficace
- Idéal pour le gaming
- Luminosité limitée sur ce modèle
- Léger blooming parfois perceptible
- Toujours pas de Dolby Vision chez Samsung
Sur le papier assez proche de la gamme QN90B qu’elle vient remplacer, cette nouvelle série QN90C se place comme un milieu de gamme alléchant pour qui recherche un téléviseur équipé de la technologie de rétroéclairage MiniLED, ou plutôt « Quantum Mini LED » chez Samsung. Le choix se joue aussi avec la série QN85C, légèrement moins onéreuse, mais dont les quelques différences au niveau du filtre antireflet et du local dimming pourraient faire pencher la balance vers notre modèle du jour, surtout que les téléviseurs QN85C ne sont pas proposés en diagonale de 43 et 55 pouces comme c’est le cas de la gamme QN90C.
Fiche technique Samsung QN90C
Diagonale | 50 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | Mini-LED |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10+, HDR10, HGiG |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 40 |
Système d'exploitation | Tizen |
Indice de réparabilité | 7.9/10 |
Diagonale | 50 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | Mini-LED |
Type de dalle | TFT |
Type de rétroéclairage | Rétroéclairage |
Processeur vidéo | Neural Quantum Processor 4K |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10+, HDR10, HGiG |
Fréquence de rafraîchissement | 120Hz |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 40 |
Nombre de haut-parleurs | 4 |
Dolby Atmos | Oui |
DTS:X | Non |
Nombre de ports HDMI | 4 |
Standard HDMI | HDMI 2.1 |
ARC / eARC | eARC |
ALLM | Oui |
Synchronisation dynamique | FreeSync, VRR |
Autres entrées | 2x USB-A, 1x Ethernet |
Autres sorties | 1x optique (SPDIF) |
Système d'exploitation | Tizen |
Bluetooth | Oui |
Wi-Fi | Oui |
Norme Wi-Fi | 5 (AC) |
Assistant vocal | Alexa, Bixby |
Airplay 2 | Oui |
Hauteur | 705.4mm |
Largeur | 1,113.6mm |
Profondeur | 220mm |
Poids | 17.6kg |
Pied amovible | Oui |
Hauteur (sans pied) | 644.1mm |
Largeur (sans pied) | 1,113.6mm |
Profondeur (sans pied) | 26.9mm |
Poids (sans pied) | 13.5kg |
Compatibilité VESA | Oui |
Consommation normale | 65W |
Consommation en veille | 0.5W |
Classe énergie | F | G (HDR) |
Indice de réparabilité | 7.9/10 |
Design, ergonomie, connectiques
Samsung met les formes pour accoucher de téléviseurs au design moderne et élégant. Ce modèle MiniLED ne manque pas de séduire grâce à sa faible épaisseur avec 26,9 mm seulement. Les efforts pour réunir toutes ces technologies dans un si châssis si compact méritent d’être soulignés et le QN90C n’a pas à rougir sur ce point face à d’autres modèles plus onéreux chez Samsung.
On retrouve un cadre aux bords ultrafins, quelques millimètres tout au plus, afin de laisser toute place à l’image. La bordure inférieure reste quant à elle un peu plus large que les autres. La zone où se trouve le logo Samsung intègre un bouton d’allumage et extinction du téléviseur, qui peut toujours être pratique.
Le support a néanmoins évolué par rapport au modèle de l’an passé. Il fait preuve de plus de finesse, alors que le pied central occupe un peu moins d’espace sur le meuble TV. La stabilité est au rendez-vous, mais il est vrai que l’écran a tendance à légèrement osciller lorsque l’on vient connecter nos câbles. L’espace entre le meuble et le téléviseur est quant à lui suffisant pour placer une barre de son devant le pied central sans cacher l’image. Dans notre cas, nous avons pu profiter de la barre de son Q800C prêté par Samsung pour l’occasion, vous la retrouverez également en test chez Clubic.
L’arrière du téléviseur est basique et ne présente qu’un système de gestion de câbles minimaliste. Pas de boitier déporté Samsung OneConnect ici, présent sur d’autres gammes plus onéreuses comme avec le téléviseur QD-OLED S95C. On retrouve 4 ports HDMI 2.1, dont un eARC. Ces quatre entrées peuvent être utilisées pour le jeu en 4K Ultra HD à 120 Hz, avec le VRR ou encore l’ALLM. On profite également de deux ports USB, un port Ethernet, ainsi que les habituels connecteurs pour antenne et satellite. En revanche, le Neo QLED QN90C n’embarque pas de prise casque, il faudra donc utiliser le Bluetooth pour avoir l’audio avec un casque.
Évoquons rapidement le système audio intégré à ce téléviseur. Ce modèle de 50 pouces dispose d’un système 2.2ch d’une puissance de 40 W. Pas de quoi transcender l’expérience cinéma, c’est certain, en revanche le son reste clair même à fort volume, tandis que les différents modes audio offrent globalement un bon rendu, notamment avec des voix bien intelligibles. Le QN90C est compatible avec la technologie Q-Symphony, ce qui signifie qu’il est possible d’utiliser simultanément les haut-parleurs et une barre de son de la marque. Cela renforce clairement les effets Dolby Atmos.
Enfin, l’interface Tizen se montre toujours aussi complète en matière de services connectés, d’applications disponibles, ou encore de gestion de la domotique avec SmartThings. Les différents assistants vocaux facilitent la donne, d’abord avec Bixby, mais aussi avec une compatibilité avec Google Assistant et Alexa. En ce qui concerne le jeu, le gaming hub est l’un des points forts de Tizen puisqu’il suffit ici de connecter une manette pour commencer à jouer directement depuis le téléviseur grâce à l’un des nombreux services de cloud gaming proposés. En revanche nous apprécions moins la manière dont sont organisés les menus de paramétrages avancés au sein de Tizen. L’ajustement de l’image nous semble notamment moins facile et complet qu’avec d’autres systèmes d’exploitation que nous avons récemment pu tester. Quoi qu’il en soit, Tizen reste une excellente alternative face à Google TV et LG WebOS pour animer une Smart TV.
Toujours aussi minimaliste, la télécommande a l’intérêt de se recharger à la lumière, ce qui nous évite de consommer des piles. On y trouve une douzaine de boutons, des raccourcis vers les principaux services de streaming (Netflix, Disney+, Prime Video, et le fameux Samsung TV Plus), un bouton pour faire apparaitre le clavier et le pavé numérique, un pavé directionnel, et quelques commandes de navigation, c’est tout !
Nos mesures
Samsung nous livre un téléviseur mieux calibré que l’était le QN90B que nous avions testé l’an passé. Comme attendu, le Filmmaker Mode offre une image fidèle à la réalité. La température de couleurs s’établit à 6 393 K, très proche de la valeur prise pour référence, à savoir 6 500 K. Le gamma manque certes de linéarité avec un décrochage important en bout de course, en revanche la mesure moyenne s’établit à 2,458, encore une fois à deux doigts de la valeur de référence.
À l’exception de très légères dérives chromatiques sur le bleu et le rouge, le Delta E mesuré sur ce téléviseur est excellent avec une moyenne de 1,75 seulement, largement en dessous de la limite au-delà de laquelle l’image en pâtit.
La fidélité des couleurs est une peu moins bonne avec les signaux HDR. Nous mesurons le Delta E moyen à 2,71 et constatons des dérives plus importantes sur certaines nuances de couleurs. En revanche, on reste dans une bonne moyenne avec une image plus que correcte en HDR.
Compatible avec les signaux HDR10, HDR10+, HDR10+ Gaming, HDR HLG et HGiG, le Samsung Neo QLED QN90C ne change pas vraiment la donne en matière de performances HDR par rapport à son prédécesseur, du moins en ce qui concerne ce modèle de 50 pouces. Le pic lumineux s’établit dans le meilleur des cas à 859 cd/m², un résultat déjà très satisfaisant pour profiter des contenus HDR. On s’attend néanmoins à obtenir de meilleurs scores sur les modèles de plus grandes diagonales.
Il sera sans doute nécessaire d’effectuer quelques réglages sur ce téléviseur pour obtenir une couverture colorimétrique un peu plus large. Par défaut, nous avons obtenu une couverture de 76 % pour l’espace Rec. 2020, et de 92 % pour le DCI-P3.
Complétons nos mesures avec la consommation électrique, que nous avons relevée à 84 W/m² sur ce QN90C. Il s’agit d’une valeur qui reste dans la moyenne pour un téléviseur, ni plus ni moins. L’input lag quant à lui partit des valeurs parmi les plus basses que nous ayons mesurées lors de nos tests de téléviseur, avec un résultat de 10,8 ms seulement à l’aide de notre boitier de mesure habituel.
Qualité d'image
Ce téléviseur Neo QLED se distingue par les capacités de son rétroéclairage à produire des noirs d’une grande profondeur et, par conséquent, des contrastes formidables à partir du moment où sa fonction de local dimming est active.
L’effet n’est pas exactement le même que l’expérience de visionnage offerte par un téléviseur OLED, notamment en raison des effets de blooming, souvent visibles lorsqu’un objet très lumineux se trouve sur un fond noir. Néanmoins, il faut bien scruter l’image à la recherche de blooming pour s’en apercevoir. Hors de nos conditions de test, dans le cadre d’un usage quotidien et classique, cet effet de halo reste contenu et ne vient pas vraiment déranger l’expérience de visionnage.
L’expérience gagne par ailleurs en qualité grâce au très bon filtre antireflet utilisé sur ce téléviseur. Les reflets directs sont dilués avec une belle efficacité, bien que l’on perçoive un léger effet arc-en-ciel lors de reflets directs. Les angles de vues sont quant à eux assez ouverts, on constate tout de même un certain ternissement de l’image en se déplaçant sur les côtés du téléviseur.
Du côté des traitements d’image, Samsung offre quelque chose de très convaincant avec son Neural Quantum Processor 4K. Les contenus 24p s’affichent quasiment sans aucune saccade en ayant recours à la technologie de gestion de mouvement. On remarque malgré tout quelques désagréments sur certaines scènes, c’est notamment le cas sur les longs travellings comme on en voit beaucoup dans le film 1917 où l’on peut remarquer de légères saccades, avec ou sans gestion de mouvement.
La mise à l’échelle des contenus vers l'UHD est particulièrement efficace sur ce Samsung Neo QLED QN90C. On n’y voit que du feu avec les contenus en Full HD ou en HD. En revanche, l’upscaling se montre moins convaincant avec les résolutions inférieures, ce qui est somme toute logique.
Samsung Neo QLED QN90C : l'avis de Clubic
Avec sa gamme Neo QLED, Samsung propose des téléviseurs qui se positionnent comme une alternative intéressante face à certains modèles OLED, notamment si vous recherchez une diagonale réduite. Le contraste profond dû à la bonne gestion du rétroéclairage ainsi que l'image naturelle et relativement fidèle procurent une expérience de visionnage à la hauteur de nos attentes pour un téléviseur de ce tarif.
Certes, on constate quelques désagréments que seul un étalonnage plus précis viendra combler, de même qu'un effet de blooming encore présent lors de la diffusion de certaines images. Dans l'ensemble, la qualité d'image est toutefois parfaitement appropriée pour un usage polyvalent : film, sport et jeu vidéo, entre autres.
- Une image riche, détaillée et réaliste
- Bonne expérience HDR
- Excellent contraste
- Filtre anti-reflet efficace
- Idéal pour le gaming
- Luminosité limitée sur ce modèle
- Léger blooming parfois perceptible
- Toujours pas de Dolby Vision chez Samsung
Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate, une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus et un boîtier de mesure d'Input Lag Leo Bodnar.