Vous cherchez à obtenir la meilleure expérience possible avec un téléviseur Mini-LED ? Hisense a ce qu'il vous faut avec son U8NQ, un téléviseur 4K Mini-LED pourvu de Quantum Dots (QLED), qui se positionne au pinacle du catalogue du constructeur. Noirs profonds, luminosité explosive, couleurs vives… Voilà autant de promesses qui font de ce modèle un compétiteur tout trouvé face à des références comme le TCL C89B, et pourquoi pas le Sony BRAVIA 9… à un prix toutefois plus abordable !
- Luminosité explosive et noirs profonds
- Excellente gestion du rétroéclairage
- Image et colorimétrie réalistes
- Très bonne expérience gaming
- Interface réactive
- Angles de vision tout juste corrects
- Léger blooming parfois visible
- Parfois trop lumineux dans les zones sombres
- Deux ports HDMI 2.1 seulement
- Télécommande sans rétroéclairage
Très prometteuse sur le papier, et à un prix défiant la concurrence, la gamme Hisense U8NQ enfile les avantages comme des perles. Actuellement disponible à 1 290 euros pour la version 65 pouces que nous testons (et 1 990 euros pour le 75U8NQ), le Hisense U8NQ donne droit à une offre de remboursement de 200 euros, débouchant sur un tarif proche de la barre des 1 000 euros, un prix très avantageux pour un téléviseur 4K Mini-LED à la fiche technique particulièrement musclée.
Pour résumer, le Hisense 65U8NQ se dote d'une dalle VA (ADS-IPS sur la version 75 pouces), 10 bits (8 bits + FRC), avec un rétroéclairage Mini-LED constitué de 1 600 zones de gradation, d'un filtre QLED (Quantum Dots), avec un taux de rafraîchissement maximal de 144 Hz en 4K et de 240 Hz en HSR (Hardware Super Resolution), qui consiste à diviser par deux la définition verticale. On y retrouve un capteur de luminosité ambiante, d'où le support du Dolby Vision IQ et du HDR10+ Adaptive ainsi qu'une compatibilité multi-HDR. Autre corde à son arc : la certification IMAX Enhanced et un système audio 2.1.2 d'une puissance de 60 watts.
05 juin 2024 à 16h45
Si vous lorgnez sur un téléviseur Mini-LED plutôt qu'un OLED, c'est sans doute pour ses capacités à gérer le blooming, à afficher un bon contraste, tout en offrant une haute luminosité. Alors, le Hisense U8NQ est-il assez lumineux pour vous ? Réponse avec notre test.
Design : un téléviseur qui fait bel effet dans le salon
Le Hisense U8NQ arbore un design tout à fait commun pour un téléviseur dans cette tranche de prix. Certes, les matériaux utilisés ne sonnent pas tout à fait premium, nous avons tout de même le droit à un socle central en métal, bien lesté et offrant une excellente stabilité à l'ensemble, avec un système de fixation et des caches qui reprennent néanmoins les éléments du châssis, presque entièrement composé de plastique.
Le téléviseur est assez lourd, il vaut mieux prévoir d'être deux pour l'installer. Le design reste élégant grâce aux bordures fines de l'écran, à la barre de son parfaitement intégrée sur la partie inférieure et à une épaisseur plutôt moyenne de 5,7 centimètres. Le pied central occupe peu d'espace en profondeur, 29 centimètres environ, et offre la possibilité de placer cet U8NQ sur des meubles plus étroits que le téléviseur lui-même.
Pour le reste, inutile d'épiloguer sur le design et l'esthétique : le Hisense U8NQ produit un bel effet dans le salon, quand bien même vous êtes nombreux à préférer la vidéoprojection pour éviter d'avoir un écran noir au milieu de la pièce lorsque le téléviseur n'est pas utilisé. L'U8NQ peut également s'installer avec une fixation murale et un support VESA 600 x 400 millimètres.
Les bordures de l'écran sont relativement fines © Matthieu Legouge pour Clubic
Un mot rapide sur les connectiques de ce téléviseur. Le Hisense U8NQ propose quatre ports HDMI, dont deux profitent de la bande passante complète du format HDMI 2.1. Cela signifie que deux de ces connecteurs nous permettent de monter jusqu'à 144 Hz avec VRR, ALLM et HDR, et même jusqu'à 240 Hz avec la technologie HSR. L'eARC est également pris en charge, sur un seul des deux ports. Les deux autres ports HDMI sont limités à 60 Hz.
Pour le reste, nous profitons d'un connecteur Ethernet, d'une sortie optique, d'une prise casque, de deux ports USB-A et d'une entrée analogique. Comme vous pouvez le voir sur nos images, une partie des connecteurs est placée de manière perpendiculaire à la dalle, pour un accès plus facile. Enfin, Wi-Fi 6 et Bluetooth 5.2 sont de la partie côté connectivité.
Expérience connectée : une interface Vidaa réactive à qui il ne manque pas grand-chose
Vidaa est aux manettes sur les téléviseurs et vidéoprojecteurs de la marque. Hisense met en avant son système d'exploitation comme étant l'un des plus réactifs du marché, de même que parmi les plus sécurisés, puisque l'OS est le « premier à avoir été certifié par TÜV Rheinland pour la protection de la vie privée ».
L'OS permet d'ajouter plusieurs profils, comme c'est désormais aussi le cas chez les principaux concurrents, et affiche une interface qui ne vous dépaysera pas si vous êtes habitué à celle de Google, LG ou Samsung. On y retrouve un menu sur la gauche, qui permet d'accéder rapidement à la recherche, aux paramètres et à un espace jeunesse avec Vidaa Kids. Cet espace réunit bon nombre de contenus destinés aux enfants ainsi que des paramètres de contrôle avec diverses options.
Il est ainsi possible de mettre en place des restrictions de visionnage (grâce à un code PIN), des limitations de durée et des tranches horaires, une limite de volume, ou encore d'activer la réduction de la lumière bleue pour la protection oculaire. Le tout est par ailleurs disponible sur l'application mobile Vidaa. Hélas, si le concept est intéressant, Vidaa Kids manque cruellement de contenus en langue française, à tel point que l'on peut se demander pourquoi cet espace est mis en avant par Hisense.
Enfin, si la majorité des applications populaires dans l'Hexagone sont bien présentes, citons Netflix, Disney+, Apple TV+, Canal+, YouTube, il manque la plupart des applications opérateurs. Hisense est parvenu à proposer SFR TV depuis juin dernier, et nous espérons que Oqee, B.tv et Orange TV arriveront prochainement.
Terminons en précisant que les allergiques aux publicités et recommandations ne trouveront sans doute pas leur compte avec Vidaa. Le bandeau publicitaire en haut de l'accueil occupe un généreux espace, avec des annonces qui défilent sans cesse, tandis que les lignes de recommandations pointent vers des contenus issus de plateformes SVOD qui ne sont pas installées sur le téléviseur.
Un dernier mot pour évoquer la télécommande. Dotée d'une petite cellule photovoltaïque lui permettant de recharger sa batterie, elle dispose aussi d'un port USB-C, toujours à des fins de recharge. Vidaa Voice et Amazon Alexa sont disponibles en tant qu'assistants vocaux, grâce à la touche consacrée sur la télécommande, mais aussi en mode mains libres, puisque le Hisense U8NQ possède un microphone intégré.
Dommage néanmoins que la cellule solaire ne soit pas disposée au dos de la télécommande, qui est par conséquent assez longue, d'autant qu'elle se charge de touches numérotées. Enfin, le rétroéclairage n'est hélas pas au programme avec cette nouvelle télécommande.
Audio : du 2.1.2 suffisant, mais pas pour le son surround
Inutile de digresser, le système audio 2.1.2 compatible Dolby Atmos de ce Hisense U8NQ ne représente pas le nec plus ultra du home cinéma. Le son produit manque d'envergure pour proposer de réels effets de spatialisation, il manque globalement de projection latérale et verticale pour venir concurrencer une bonne barre de son ou un système home cinéma.
Selon votre niveau d'exigence, il se montrera néanmoins suffisant pour profiter correctement de films, séries et jeux vidéo, du moins bien meilleur que bon nombre de systèmes audio intégrés. À la vue du tarif pratiqué pour ce Hisense U8NQ, nous sommes finalement ravis de disposer d'un système un peu plus musclé que sur d'autres références similaires.
Ajoutons à cela la fonction Hi-Concerto, dont l'intérêt est de synchroniser le système audio du téléviseur avec une barre de son de la marque. Cette fonctionnalité est équivalente au BRAVIA Acoustic Center Sync que nous avons pu tester avec le TV Sony BRAVIA 8 et le Sony BRAVIA Theatre Quad.
Nos mesures : une image propulsée par une luminosité dingue et un excellent contraste
Le mode Filmmaker est celui à privilégier pour obtenir l'image la plus fidèle possible. Néanmoins, comme c'est le cas avec le mode Cinéma, l'image est un peu trop chaude par défaut, avec une teinte tout de même bien visible lorsque l'on sélectionne l'un de ces deux modes. De son côté, la courbe gamma est légèrement au-dessus de la valeur de 2,4 attendue, preuve en est que ce mode Filmmaker se destine à un visionnage dans l'obscurité.
Le contraste est quant à lui excellent, avec un rapport de 13888:1 et une luminance du noir au plus bas, résultant sur des noirs qui se rapprochent fortement de ceux de l'OLED. La luminosité avec un signal SDR monte par ailleurs jusqu'à 1 257 cd/m2, témoignant déjà des hautes capacités du rétroéclairage Mini-LED utilisé ici.
En bref : nos mesures sur le Hisense U8NQ | |||
Mode "Filmmaker" | Mode "Cinéma" | ||
Pic lumineux SDR (APL 10 %) | 1257 cd/m² | - | |
Pic lumineux HDR (APL 10 %) | 2 610 cd/m² | - | |
Pic Lumineux HDR (APL 100 %) | 770 cd/m² | - | |
Température de couleurs | 5 891 K | 5 913 K | |
Échelle de gris | 3,4 | 3,2 | |
Delta E moyen / max SDR | 2,02 / 3,95 | 2,12 / 4,53 | |
Delta E moyen / max HDR | 2,55 / 7,15 | 2,61 / 7,51 |
La colorimétrie en SDR est très juste, sans dérive majeure, si ce n'est sur le blanc et les nuances de gris. Les différentes nuances sont parfaitement représentées, comme c'est le cas également pour les teintes de peau. Toutes nos mesures sont à retrouver dans le tableau ci-dessus.
On retrouve une image juste avec les signaux HDR, mais toujours avec cette même dérive sur le blanc. Les couleurs sont quant à elles une nouvelle fois parfaitement justes, à l'exception de très légères dérives chromatiques.
Le téléviseur est compatible avec la majorité des formats HDR, y compris Dolby Vision IQ et HDR10+ Adaptive grâce à l'ajustement en fonction de la luminosité ambiante, ainsi qu'avec la certification IMAX Enhanced. Avec un signal HDR, le Hisense U8NQ montre son vrai visage ! Sa courbe EOTF montre une petite anomalie jusqu'à 20 % de luminance, débouchant sur une luminosité un peu trop généreuse jusqu'à cette limite, puis est lissée à partir de 40 % de luminance, un comportement que l'on retrouve dans le but de conserver un maximum de détails dans les hautes lumières.
Le pic lumineux est quant à lui explosif, avec pas moins de 2 610 cd/m2, de quoi donner un éclat des plus vifs aux contenus HDR. En mode Dynamique (que nous vous déconseillons d'utiliser en raison de sa colorimétrie médiocre), le pic lumineux côtoie les 3 000 cd/m2.
Notez néanmoins que cet excellent pic lumineux ne se retrouve que lors d'une mesure sur une mire dont la taille est équivalente à 10 % de la surface de l'écran. Il reste néanmoins excellent, et ce, sur toutes les tailles de mire diffusées. Preuve en est sur les plus petites mires, par exemple avec 1 500 cd/m2 (APL 2 %), et même à 770 cd/m2 sur une fenêtre de pleine taille (APL 100 %).
Voilà le grand atout du Mini-LED en comparaison d'une TV OLED. Là où un téléviseur OLED comme le Sony BRAVIA 8 peine à dépasser 1 000 cd/m2, le Mini-LED fait quasiment trois fois mieux, y compris sur des surfaces plus généreuses.
La couverture des espaces WCG est également excellente, avec une représentation colorimétrique très riche. Pour preuve, le très exigeant espace BT2020 est couvert à 80,63 %, une très bonne performance, tandis que le DCI-P3 l'est à 96,51 %.
Performances et qualité d'image
Nos mesures montrent que le Hisense U8NQ est un téléviseur Mini-LED des plus performants, aussi bien en matière de contraste et de luminosité que du côté de la colorimétrie, une performance qui est d'ailleurs à relativiser par rapport au prix de vente de cette référence, moins élevé que ses concurrents directs. Mais qu'en est-il si l'on pose un œil objectif sur cette dalle, sans nos outils de mesures ?
La première chose qui frappera à peu près n'importe quelle personne qui garde un œil sur les technologies d'affichage n'est autre que la réduction de l'écart qui séparait jusque-là les écrans LCD à rétroéclairage Mini-LED comme celui-ci des téléviseurs OLED.
L'image est en effet surprenante, car capable de produire des noirs extrêmement profonds, tout en conservant un bon niveau de détail dans les zones sombres, ce qui n'est pas toujours le cas avec les dalles OLED. La dalle VA utilisée sur ce Hisense U8NQ aide beaucoup grâce à un contraste natif excellent, le rétroéclairage fait le reste grâce à ses quelque 1 600 zones de gradation sur ce modèle de 65 pouces (et plus sur les modèles plus grands).
© Matthieu Legouge pour Clubic
Cela signifie-t-il que ce Hisense U8NQ se comporte comme un OLED, en affichant une image dépourvue de blooming ? Eh bien, non, pas tout à fait. Du moins, le blooming est largement contenu, davantage que sur les générations précédentes de téléviseurs Mini-LED que nous avons pu tester.
Après plusieurs heures de visionnage, de films comme de séries, et d'essais avec des mires en tout genre, les seuls moments où nous avons vraiment aperçu un léger halo autour des objets lumineux sur fond sombre étaient notamment lors de l'affichage des éléments d'interface et autres bandeaux d'informations des plateformes SVOD, lorsque le téléviseur est en mode HDR.
Les halos peuvent se voir sur les sous-titres © Matthieu Legouge pour Clubic
Parfois, il est également visible sur certains sous-titres, notamment lorsqu'ils s'affichent en gras sur l'une des bandes noires en haut ou en bas de l'écran. Néanmoins, la plupart du temps, les sous-titres n'ont pas généré de blooming.
Pour le reste, le Hisense U8NQ offre une expérience cinéma formidable. Les films et séries en SDR comme HDR profitent des capacités de cette dalle et de son rétroéclairage Mini-LED, et hormis un léger blooming parfois visible, peu d'inconvénients apparaîtront à un œil qui ne chercherait pas à scruter chaque détail.
De notre côté, nous avons pu remarquer quelques petites choses, notamment avec un léger vignettage en périphérie de l'image, sans que cela saute vraiment aux yeux. Les angles de vision sont aussi assez mauvais, l'image se dégrade lorsque nous ne sommes plus dans l'axe, chose courante avec les dalles VA.
© Matthieu Legouge pour Clubic
De type brillant, le revêtement antireflet du Hisense U8NQ laisse à désirer. Les reflets indirects sont parfaitement dilués, mais ce type de revêtement demande à bien positionner son téléviseur, de sorte qu'il ne soit pas exposé devant une fenêtre ou une autre source de lumière. En revanche, contrairement au TCL C89B ou à certains téléviseurs Samsung comme le QN900D, ce revêtement ne génère pas d'effet arc-en-ciel lors de reflets directs, un bon point, tant cette diffraction colorée peut être gênante sur les téléviseurs concernés.
Terminons en évoquant les traitements du signal effectués par ce téléviseur. Le Hisense U8NQ est capable de diffuser des sources 24p et autres sans sourciller, l'impression de fluidité est bonne en mode Filmmaker, et les saccades restent rares.
Du côté de la mise à l'échelle, le téléviseur s'en sort bien, à partir du moment où la source n'est pas trop dégradée. Le lissage est plutôt doux et rend une image correcte. Bien que satisfaisants, les traitements restent néanmoins un cran en dessous de ce que peuvent proposer les spécialistes du secteur que sont Sony et Panasonic.
Expérience de jeu : 4K à 120 Hz, 144 Hz et même jusqu'à 240 Hz
Le mode Jeu du Hisense U8NQ profite lui aussi des grandes capacités de cette dalle en matière de luminosité, de couleurs et de contraste. Ce mode donne accès à une barre de jeu avec diverses options, notamment pour activer le VRR (le téléviseur a une certification FreeSync Premium Pro et est compatible G-Sync), ajuster la luminosité, ou la fréquence de rafraîchissement.
Sur ce point, le Hisense U8NQ affiche une image 4K UHD en 120 Hz pour les consoles, et jusqu'à 144 Hz sur PC. Il est par ailleurs possible de sélectionner un taux de 240 Hz, en sacrifiant néanmoins une partie de la qualité d'image, puisque dans le cas présent, la définition verticale est réduite à 1080p.
L'input lag sur le Hisense U8NQ | ||
Mode Jeu | Mode Standard | |
Input lag mesuré (à 60 Hz) | 13,2 ms | 24 ms |
Enfin, le mode Jeu a un effet sur l'input lag. Nous l'avons ainsi flashé à 24 ms en mode Standard, et à seulement 13,2 ms en mode Jeu. Une valeur suffisamment basse pour profiter de vos jeux favoris sans latence, même si nous avons déjà vu mieux, à quelques millisecondes près, par exemple sur la dernière génération de téléviseurs Samsung.
Consommation électrique
En suivant notre protocole de test habituel, nous avons déterminé la consommation électrique de ce téléviseur à 64 W/m2. Il se positionne ainsi dans la moyenne basse des téléviseurs testés avec une mesure qui, rappelons-le, est effectuée avec un signal SDR et une mire blanche d'une surface de 10 % de l'écran, calibrée à 150 cd/m2.
Hisense U8NQ : l'avis de Clubic
Hisense a accouché d'un téléviseur Mini-LED au rapport qualité-prix extrêmement avantageux avec sa série U8NQ. Hormis les fonctionnalités habituelles que l'on retrouve avec les Smart TV de la marque, c'est surtout l'image qui gagne ici en qualité grâce à l'intégration réussie d'un rétroéclairage à la fois puissant et finement contrôlé. Le Hisense U8NQ se définit en effet par sa luminosité explosive, parfois un peu trop, mais aussi par un contraste formidable qui débouche sur une image au dynamisme criant, idéale pour profiter des contenus HDR, Dolby Vision comme HDR10+.
Néanmoins, cela ne signifie pas que le blooming, ces effets de halo autour d'objets lumineux, soit complètement éradiqué. Celui-ci reste perceptible dans certaines situations, mais est suffisamment limité pour offrir une expérience globalement sans trop de défauts. En fin de compte, un œil expérimenté saura faire la différence entre un téléviseur Mini-LED aux noirs d'encre comme celui-ci, et une référence OLED.
Par le blooming bien sûr, mais aussi une homogénéité de la dalle un peu moins bonne, avec un léger vignettage et des angles de vision largement réduits par rapport à l'OLED. Bien sûr, la principale différence avec l'OLED réside surtout au niveau de la luminosité. Sur ce point, le Mini-LED l'emporte haut la main et devrait séduire ceux qui recherchent une image aussi convaincante pour regarder la télévision en journée que pour l'immersion qu'elle apporte devant un film avec IMAX Enhanced.
Hormis cela, le Hisense U8NQ donne pleine satisfaction, à quelques petits détails près. On pense par exemple à la présence de deux ports HDMI 2.1 seulement, ou encore à une interface qui, malgré son excellente réactivité, laisse à désirer en ce qui concerne la publicité et des recommandations.
- Luminosité explosive et noirs profonds
- Excellente gestion du rétroéclairage
- Image et colorimétrie réalistes
- Très bonne expérience gaming
- Interface réactive
- Angles de vision tout juste corrects
- Léger blooming parfois visible
- Parfois trop lumineux dans les zones sombres
- Deux ports HDMI 2.1 seulement
- Télécommande sans rétroéclairage
Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate, une sonde Calibrite Display Plus HL et un boîtier de mesure d'input lag Leo Bodnar.
Fiche technique Hisense U8NQ
Diagonale | 65 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | LCD |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10, HDR10+, Dolby Vision, IMAX Enhanced, Dolby Vision IQ, HDR10+ Adaptive |
Fréquence de rafraîchissement | 144 Hz |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 60 |
Système d'exploitation | Vidaa |
Indice de réparabilité | 8.1 / 10 |
Diagonale | 65 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | LCD |
Type de dalle | TFT |
Type de rétroéclairage | Mini LED |
Processeur vidéo | Quad Core Mediatek MT9618 |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10, HDR10+, Dolby Vision, IMAX Enhanced, Dolby Vision IQ, HDR10+ Adaptive |
Fréquence de rafraîchissement | 144Hz |
Fréquence de rafraîchissement | 144 Hz |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 60 |
Nombre de haut-parleurs | 5 |
Dolby Atmos | Oui |
Synchronisation audio | Hi-Concerto |
Nombre de ports HDMI | 4 |
Standard HDMI | HDMI 2.1 |
ARC / eARC | eARC |
ALLM | Oui |
Synchronisation dynamique | VRR, FreeSync |
Autres entrées | 2x USB-A, 1x Ethernet, 1x CI+ |
Autres sorties | 1x optique (SPDIF), 1x HDMI ARC/ eARC, 1x casque |
Système d'exploitation | Vidaa |
Bluetooth | Oui |
Norme Bluetooth | 5.0 |
Wi-Fi | Oui |
Norme Wi-Fi | 6 (AX) |
Assistant vocal | Alexa, Vidaa Voice |
Chromecast | Non |
Airplay 2 | Oui |
Homekit | Non |
Hauteur | 916mm |
Largeur | 1,449mm |
Profondeur | 290mm |
Poids | 30.7kg |
Pied amovible | Oui |
Hauteur (sans pied) | 843mm |
Largeur (sans pied) | 1,449mm |
Profondeur (sans pied) | 57mm |
Poids (sans pied) | 25.1kg |
Compatibilité VESA | Oui |
Consommation normale | 80 W |
Consommation en veille | 0.5 W |
Classe énergie | E | G (HDR) |
Indice de réparabilité | 8.1 / 10 |