Une petite révolution s’amorce pour l’OLED avec le Samsung S95D. Outre sa dalle QD-OLED de nouvelle génération, annoncée comme plus lumineuse, le modèle phare du fabricant pour 2024 se pare d’un revêtement antireflet qui pourrait bien faire toute la différence. Reste à savoir si ce dernier est aussi efficace qu’annoncé, et surtout s’il ne dénature pas trop l’image que l’on attend d’un téléviseur OLED.
Meilleurs prix
- Filtre anti-reflet diablement efficace
- Superbe image au rendu cinéma
- Expérience HDR de haut vol
- Boîtier One Connect et connectiques
- Idéal pour le gaming
- Légère altération (en cas de reflets uniquement)
- Toujours pas de Dolby Vision chez Samsung (ni de DTS)
- ClearMotion à peaufiner (en HDR)
- Risque de burn-in
OLED Glare Free, c’est le nom de la technologie antireflet développée par Samsung pour équiper le S95D, le téléviseur phare de son catalogue. Celle qui a déjà fait couler beaucoup d’encre depuis sa présentation au CES de Las Vegas, et que nous avions pu voir à l'œuvre lors de l'événement World of Samsung, est pleine de promesses puisqu’elle se penche sur un point qui reste rédhibitoire pour beaucoup : l’effet miroir des dalles brillantes qui équipent habituellement les téléviseurs OLED.
Avec son S95D, Samsung souhaite proposer l’un des téléviseurs les plus aboutis du moment, ni plus ni moins. On le constate autant du côté de l’expérience utilisateur avec son interface Tizen ultra connectée et complète, que du design, de son boîtier déporté Slim One Connect, de son système audio bien dimensionné, et bien sûr de l’expérience de visionnage grâce à cet anti-reflet unique au S95D pour le moment. Vous l’aurez compris, la question centrale de notre test est de savoir si le Samsung S95D est capable de nous offrir une expérience sans distraction, même en pleine journée en diffusant des contenus à l’image sombre, sans pour autant altérer le rendu des couleurs ou le contraste.
Design et ergonomie : une construction raffinée au service de l’image
Le S95D dispose de tous les atouts qu’un téléviseur haut de gamme est susceptible d’offrir, et même un peu plus. Samsung soigne en effet sa copie avec ce modèle, d’abord avec un cadre en aluminium des plus fins qui laisse toute place à l’image, mais aussi et surtout grâce à la finesse remarquable du téléviseur et à un pied central robuste et élégant.
Livré avec son boîtier déporté, le One Connect, ce téléviseur arbore un dos sans aucune excroissance puisque la grande majorité de l’électronique est placée dans ce boîtier externe. On retrouve donc un design tout à fait similaire à celui du S95C de l’an passé, avec un téléviseur épais de seulement 11 mm et un pied central massif de plus de 10 kg qui vient apporter une excellente stabilité à l’ensemble, tout en surélevant suffisamment le téléviseur pour venir lui adjoindre une barre de son si besoin.
Le boîtier One Connect est lui aussi relativement fin et s’intègre facilement au sein d’un meuble TV. Toutes les connectiques y sont réunies, y compris l’alimentation. Deux solutions s’offrent à nous avec ce boîtier, soit en le fixant directement à l’arrière du pied incliné, soit en le déportant où bon nous semble, à une distance comprise entre 40 cm et 240 cm du téléviseur en fonction de la longueur du câble. Naturellement, un unique câble est nécessaire pour faire la liaison entre les deux appareils. Celui-ci peut notamment être dissimulé dans une goulotte, offrant ainsi une installation "invisible" dans le cadre d’une fixation murale du S95D.
L’autre avantage du boîtier One Connect, c’est évidemment d’avoir un accès facile aux connectiques du téléviseur, du moins lorsqu’il est déporté et installé dans le meuble TV ou ailleurs. On y retrouve quatre prises HDMI 2.1, trois ports USB-A, une sortie audio optique, un connecteur Ethernet et, bien, sûr les habituelles interface Cl et prises antenne, sans oublier le connecteur One Connect. Côté connectivité sans fil, Bluetooth et Wi-Fi sont bien entendu de la partie.
Expérience connectée : une interface agréable et très complète
Tizen OS s’avance comme l’un des systèmes parmi les plus complets pour les téléviseurs, au coude à coude avec Google TV et LG WebOS. Il faut dire que Samsung y met les moyens en tentant d’offrir un véritable écosystème avec les appareils de la marque, qui s’articule aussi comme une sorte de hub de la maison connectée.
L’interface, parfaitement réactive sur notre modèle de test, n’en oublie d’ailleurs pas de proposer pléthores d’applications et de fonctionnalités, à l’image du Gaming Hub, de Samsung TV Plus ou, encore, de l’Ambient Mode (pour afficher des photos ou des oeuvres d'art lorsque le TV est "éteint"), le tout avec une grande facilité d’utilisation et une esthétique très plaisante.
En version 8.0, Tizen évolue quelque peu par rapport à l’an passé avec la présence de trois onglets, Pour vous, En direct et Applis, sous lesquels on retrouve l’ensemble des contenus. Sur le côté gauche, on accède rapidement à l’accueil, ainsi qu’aux espaces jeux et ambient, et à une nouvelle page Daily+ qui regroupe pas mal de possibilités pour piloter divers appareils. Elle centralise ainsi SmartThings, qui permet de contrôler de nombreux appareils compatibles avec les normes Matter et HCA, mais aussi Workspace avec un accès à diverses applications comme Samsung DeX et Microsoft 365, ou encore à l’application Philips Hue grâce à laquelle il est possible de contrôler les ampoules connectées et de les synchroniser avec le contenu diffusé à l’écran grâce à Hue Sync.
Samsung a également fait évoluer son interface via la possibilité de créer plusieurs profils, et donc de bénéficier de recommandations différentes suivant le profil sélectionné. Au total, Tizen ouvre l’accès à six comptes utilisateurs différents. En revanche, sachez qu’il est désormais obligatoire de créer un compte Samsung pour avoir accès à l’intégralité des fonctionnalités et applications au sein de Tizen. Ce n’est pas spécialement une bonne nouvelle, mais nous apprécions néanmoins que la configuration du téléviseur se fasse dès le premier allumage de manière fluide et rapide avec la possibilité d’effectuer l’opération depuis son smartphone.
L'intégration de Spotify permet d'accéder au lecteur et écouter de la musique tout en jouant © Matthieu Legouge pour Clubic
S’il est vrai que la force de Tizen réside dans son interface comme dans son interopérabilité avec les appareils Samsung comme avec de nombreux objets connectés, le système se distingue aussi par son offre de télévision gratuite avec Samsung TV Plus, tout autant que par le fait d’être le seul à proposer les quatre applications TV des opérateurs télécoms français. Enfin, n’oublions pas le Gaming Hub qui propose une expérience de jeu 2.0 très intéressante, via des jeux gratuits comme des abonnements, avec des applications comme Utomik, Nvidia GeForce, Luna, Blacknut, Boosteroïd, etc. Il suffit finalement de connecter une manette (ou un combo clavier/souris), pour commencer à jouer, nul besoin de console ou d’ordinateur !
Terminons en évoquant la télécommande, toujours aussi discrète et minimaliste. Elle fonctionne grâce à une petite cellule photovoltaïque qui capte la lumière, naturelle comme artificielle, mais également par USB-C si besoin. Elle contient une douzaine de boutons, en plus de son pavé circulaire et intègre un microphone nous permettant d’invoquer les assistants vocaux, à savoir Bixby ou Alexa. Le téléviseur reste bien sûr compatible avec l’Assistant Google si vous possédez une enceinte Google Home.
Audio : un système bien dimensionné
Samsung propose un système 4.2.2 ch, d’une puissance totale de 70 watts (W), sur son S95D. Les haut-parleurs, visibles à l’arrière du téléviseur, sont donc au nombre de 8 et font appel à deux woofers de 10 W chacun, quatre haut-parleurs de 7,5 W et deux haut-parleurs latéraux de 10 W chacun également. Le S95D profite ainsi d’un système correctement dimensionné pour offrir un son ample, avec des basses bien audibles et un rendu clair dans l’ensemble. Nous avons par ailleurs apprécié le travail effectué sur les voix et dialogues avec la fonction Active Voice Amplifier, et un rendu satisfaisant en recourant à l’Adaptive Sound Pro qui ajuste automatiquement le rendu audio suivant le contenu diffusé à l’écran.
En ce qui concerne le rendu en lui-même, le S95D est capable de délivrer un rendu sonore de qualité, sans distorsion à fort volume, avec une scène sonore suffisamment large pour obtenir des effets surround intéressant, sans toutefois créer une véritable bulle immersive avec les contenus Dolby Atmos. La fonction Q-Symphony est toutefois au rendez-vous pour transformer le système audio du téléviseur en voie centrale et le synchroniser à une barre de son de la marque. Autrement dit, c’est l’assurance de profiter d’un son enveloppant et d’être plongé au cœur de l’action en l’associant avec une barre de son comme la Samsung HW-Q990C que nous avions jugée comme l’une des plus puissantes et polyvalentes du marché, ou de celle qui lui succède cette année, à savoir la HW-Q990D.
Nos mesures : une image juste et un excellent rendu HDR
Le Samsung S95D propose divers modes d’images dont deux consacrés au visionnage de films et de séries : Cinéma et Filmmaker Mode. Nous avons choisi le second pour effectuer l’ensemble de nos mesures en SDR et en HDR.
Le premier point à relever n’est autre que celui du contraste, qui reste exceptionnel grâce à la technologie OLED avec des noirs d’une grande profondeur. La luminosité avec les signaux SDR est également excellente, avec un pic à 774 cd/m² qui résulte sur une très bonne visibilité de l’image même en pleine journée. Le filtre anti-reflet n’y est d’ailleurs pas pour rien, nous y reviendrons. La température de couleurs est très proche de notre valeur de référence lorsque l’option "Chaud 1" est sélectionnée dans le menu. La courbe gamma témoigne d’une bonne linéarité, quand bien même elle est globalement un peu en dessous de la courbe de référence. Enfin, l’échelle de gris ne montre que peu de dérives.
Le Delta E moyen s’établit à 2,05 dans ce mode Filmmaker. On constate de très légères dérives chromatiques, mais suffisamment contenues pour que l’œil ne soit pas dérangé. La grande majorité des nuances témoigne d’une bonne justesse colorimétrique et elles sont situées sous le seuil au-delà duquel l’œil humain perçoit les dérives chromatiques.
Le résultat est une nouvelle fois très bon avec les signaux HDR. Le Delta E moyen y est cette fois-ci de 2,26, les dérives y sont quasi inexistantes.
Le Samsung S95D supporte la plupart des formats HDR (HDR10, HDR10+, HDR10+ Adaptive, HDR HLG, HGiG), sauf le Dolby Vision, comme à l’accoutumée chez Samsung. Comme annoncé en début d’année, le S95D profite effectivement d’un gain de luminosité (mais n'atteint surement pas 3 000 nits), avec un pic lumineux qui s’établit à 1 686 cd/m² (sur une fenêtre de 10 %). La courbe EOTF et celle de luminance montrent un léger lissage à partir de 60 % de luminosité, avant de revenir s’accoler au signal de référence. L’objectif est simple : limiter la perte de détails dans les hautes lumières en évitant le clipping.
La courbe ci-dessous montre le pic lumineux par rapport à la taille de la fenêtre diffusée. Comme vous pouvez le voir, le Samsung S95D offre un pic lumineux supérieur à 1 600 cd/m² sur les fenêtres de 1, 2, 5 et 10 %, avant d’être logiquement réduit en raison de l’ABL (Automatic Brightness Limiter) et de terminer sa courbe avec un pic lumineux de 375 cd/m² sur une fenêtre de pleine taille.
La technologie OLED de Samsung, à savoir le QD-OLED, porte un avantage indiscutable qui fait en grande partie sa force : celui de la couverture colorimétrique. La dalle du S95D est en effet capable de reproduire une large palette de couleurs, avec des couvertures colorimétriques qui ne sont autres que les plus élevées que nous ayons mesuré jusqu’à maintenant sur un téléviseur. Pour cause, la couverture de l’espace Rec. 2020 atteint 88,65 %, tandis que nous avons mesuré une couverture de 99,92 % pour l’espace DCI-P3.
Performances et qualité d'image : un anti-reflet qui fait toute la différence ?
OLED Glare Free : une innovation "gagnant/gagnant" ?
Avec son nouveau filtre anti-reflet OLED Glare Free, Samsung a eu à cœur de répondre aux critiques régulièrement adressées à la technologie OLED : celle de l’effet miroir des dalles brillantes. En revanche, est-ce vraiment une si bonne idée de proposer un revêtement mat sur une dalle OLED ? Sachant que ces écrans sont justement appréciés par beaucoup pour leur capacité à produire des noirs ultra profonds, sans aucun voile par-dessus qui ne vienne gâcher le tableau.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce nouveau revêtement est d’une efficacité redoutable. Même avec nos spots lumineux à pleine puissance braqués sur le téléviseur, les images sombres du film 1917 étaient encore tout à fait visionnables, ce qui n’aurait jamais été le cas avec une dalle brillante.
Les reflets directs sont très largement atténués et ne se dispersent que peu sur la surface de l’écran. Les deux premières photos montrent le résultat lorsque nos deux spots sont braqués sur l’écran, tandis que sur la troisième photo, les spots diffusent la lumière par le haut avec des reflets qui deviennent cette fois-ci peu impactant malgré l’image sombre diffusée.
Notez qu’ici nous avons souhaité voir l’efficacité de l’OLED Glare Free en utilisant nos spots lumineux (et en raison du manque de lumière à l’extérieur après deux semaines de pluie …), en conditions réelles les reflets en provenance d’une fenêtre devraient être bien moins intenses que nos luminaires. Nous estimons finalement que cette dalle mate devrait répondre aux attentes d’un plus grand nombre de consommateurs, qui souhaitent disposer d’une belle image sans devoir composer avec les distractions que l’on constate avec d’autres téléviseurs OLED. Il faut toutefois bien dire que ce revêtement a un effet sur les noirs produits et sur certaines nuances, avec l’apparition d’un léger voile en cas de reflets prononcés. C’est le sacrifice à faire pour profiter d’un écran OLED muni d’un filtre aussi efficace, un compromis compréhensible d’autant que le filtre ne dénature nullement l’image lorsque les reflets sont absents.
Une image qui fait honneur aux contenus cinématographiques
Pour le reste, le S95D profite de tous les avantages de la technologie QD-OLED de Samsung. Le téléviseur produit des couleurs splendides, une image parfaitement dynamique et idéale avec les contenus HDR, un niveau de détails très bons dans les basses lumières sans venir écraser les zones les plus sombres, et encore d’excellents angles de vision. Autrement dit, l’image est impeccable pour nos sessions cinéma, et se montre très correcte pour un usage plus polyvalent. Samsung propose par ailleurs un mode intelligent qui permet d’accéder à deux options supplémentaires avec les modes Confort visuel et Optimisé qui ont recours à l’intelligence artificielle, que nous conseillons toutefois de désactiver pour conserver un rendu cinéma digne de ce nom.
Le S95D se démarque aussi au niveau des divers traitements vidéo avec son processeur NQ4 AI Gen2. L’upscaling, réalisé à l’aide de l’IA, fait de petits miracles avec une mise à l’échelle très qualitative grâce à laquelle la perte de détails est peu significative depuis un contenu en Full HD, et qui génère des images plutôt bonnes depuis des sources SD. La compensation de mouvement est quant à elle de bonne facture, on préfère toutefois lorsqu’elle est désactivée avec le mode Filmmaker avec lequel on retrouve des travellings bien gérés.
Les contenus 24p accusent quelques saccades parfois, nous avons notamment rencontré le cas en visionnant les scènes d’émeutes du film Belfast, où la réalisation caméra à l’épaule met à l’épreuve le processeur. Enfin, l’activation du ClearMotion avec un signal HDR nous a laissés perplexes en raison d’un scintillement visible, qui n’est pas présent avec un signal SDR. Toujours en HDR, le moteur de compensation de mouvement nous a joué des tours sur des passages du film 1917, où les arbres calcinés sur le fond blanc de brume et de fumée montraient quelques artefacts sur leurs contours. Sans doute qu’une mise à jour du firmware saura résoudre ce problème.
Un mode jeu impeccable
Le mode jeu présente des atouts intéressants pour les joueurs console comme les PCistes qui souhaiteraient profiter de leurs jeux favoris sur téléviseur. On profite ainsi d’un signal 4K pouvant être porté à 144 Hz sur PC, 120 Hz sur consoles, et d’un input lag que nous avons mesuré à 9,3 ms (à 60 Hz en 1080p), une excellente valeur qui témoigne d’un jeu sans latence.
La dalle OLED est évidemment un autre atout de taille pour le jeu, avec l’assurance de profiter d’une expérience de jeu sans ghosting en raison de temps de réponse ultra-courts des pixels. De son côté, le VRR fonctionne à merveille, y compris le G-Sync de NVIDIA. Enfin, nous n’avons pas été en mesure de tester l’une des nouveautés incluses à la game bar de Samsung, à savoir le mode d’image automatique en fonction du jeu lancé, une fonction qui est une nouvelle fois adossée à l’IA. A priori, ce mode automatique ne concerne que les joueurs sur consoles pour le moment.
Consommation électrique
Comme la majorité des téléviseurs, le Samsung S95D se montre assez énergivore, avec un résultat qui le situe toutefois dans la moyenne des téléviseurs testés. Nous avons en effet calculé sa consommation relative à 81 W/m². Notez qu’un mode économie d’énergie (AI Energy Mode) est proposé, il a lui aussi recours à l’IA pour optimiser la consommation du téléviseur par rapport à la luminosité, il n’est cependant pas actif dans certains modes d’images, notamment le mode intelligent et le mode jeu.
Samsung S95D : l'avis de Clubic
L'offre de Samsung est on ne peut plus claire avec son S95D. Il s'agit ni plus ni moins que de venir bousculer un marché qui a tendance à se reposer sur ses lauriers, par le biais d'une innovation qui, l'air de rien, a l'intérêt de répondre concrètement aux utilisateurs qui considèrent les dalles brillantes comme un frein à l'achat. Sur ce point, Samsung a mis le paquet en produisant un téléviseur OLED non seulement plus lumineux, mais surtout en mettant au point un traitement anti-reflet à l'efficacité redoutable, quitte à diviser sur la question en raison de son aspect mat.
Avec le S95D, l'OLED devient recommandable au plus grand nombre. Certes, pas en raison d'un prix plus avantageux qu'auparavant, mais simplement car il est plus polyvalent grâce à son système qui gomme et dilue les reflets, rendant le visionnage bien plus agréable dans toutes les circonstances et n'altérant pas l'image une fois la pièce plongée dans l'obscurité d'une session cinéma.
À côté de cela, on n'est pas loin du sans-faute. Le S95D fait preuve de qualités évidentes en matière d'image et de vidéo, et offre une expérience des plus qualitatives pour les amateurs de cinéma, de séries, de jeux vidéo ou de sport. Le processeur et ses traitements vidéo sont également de haute volée, nous avons toutefois décelé quelques saccades de temps à autre. Néanmoins, il y a visiblement un souci à l'activation du ClearMotion avec une source HDR.
En bref, le S95D est sans doute le téléviseur OLED le plus abouti du fabricant sud-coréen à ce jour. Qu'il s'agisse de la partie Smart TV, très complète et agréable à utiliser au quotidien, des fonctionnalités et connectiques présentes avec le boîtier One Connect, de sa petite télécommande solaire, des performances de son filtre anti-reflet, ou encore de l'image en elle-même, on tient sans conteste l'un des meilleurs téléviseurs de l'année.
- Filtre anti-reflet diablement efficace
- Superbe image au rendu cinéma
- Expérience HDR de haut vol
- Boîtier One Connect et connectiques
- Idéal pour le gaming
- Légère altération (en cas de reflets uniquement)
- Toujours pas de Dolby Vision chez Samsung (ni de DTS)
- ClearMotion à peaufiner (en HDR)
- Risque de burn-in
Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate, une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus et un boîtier de mesure d'Input Lag Leo Bodnar.
Fiche technique Samsung S95D
Diagonale | 65 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | QD-OLED |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10, HDR10+, HGiG, HDR10+ Adaptive |
Fréquence de rafraîchissement | 100 Hz (jusqu'à 144 Hz) |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 70 |
Système d'exploitation | Tizen |
Indice de réparabilité | 8/10 |
Diagonale | 65 pouces |
Résolution d'écran | 3840 x 2160 pixels - 4K UHD |
Technologie d'écran | QD-OLED |
Processeur vidéo | NQ4 AI Gen2 Processor |
Compatibilité HDR | HLG, HDR10, HDR10+, HGiG, HDR10+ Adaptive |
Fréquence de rafraîchissement | 100 Hz (jusqu'à 144 Hz) |
Puissance des haut-parleurs (watts) | 70 |
Nombre de haut-parleurs | 8 |
Dolby Atmos | Oui |
DTS:X | Non |
Synchronisation audio | Q-Symphony |
Nombre de ports HDMI | 4 |
Standard HDMI | HDMI 2.1 |
ARC / eARC | ARC, eARC |
ALLM | Oui |
Synchronisation dynamique | VRR, FreeSync Premium Pro |
Autres entrées | 1 x USB 3.1 (Type A), 2 x USB 2.0 (Type A), 1x Ethernet |
Autres sorties | 1x optique (SPDIF), 1x casque, 1x HDMI ARC/ eARC |
Système d'exploitation | Tizen |
Bluetooth | Oui |
Norme Bluetooth | 5.2 |
Wi-Fi | Oui |
Norme Wi-Fi | 5 (AC) |
Assistant vocal | Google Assistant, Alexa, Bixby |
Airplay 2 | Oui |
Interopérabilité | SmartThings, Matter, Zigbee, Thread |
Hauteur | 894.4mm |
Largeur | 1,443.5mm |
Profondeur | 267.9mm |
Poids | 29kg |
Pied amovible | Oui |
Hauteur (sans pied) | 829.4mm |
Largeur (sans pied) | 1,443.5mm |
Profondeur (sans pied) | 11mm |
Poids (sans pied) | 18.9kg |
Compatibilité VESA | Oui |
Consommation normale | 100 W |
Consommation en veille | 0.5 W |
Classe énergie | F | G (HDR) |
Indice de réparabilité | 8/10 |