Salto

Rendu officiel cette semaine, l'arrêt définitif de Salto serait prévu pour la fin du mois de mars. Les prélèvements s'arrêteront automatiquement.

Alors que les groupes TF1, France Télévisions et M6 ont annoncé, mercredi dans un communiqué officiel, la dissolution définitive de Salto, on en sait un peu plus sur le probable calendrier de fin de la plateforme, beaucoup se plaignant d'avoir encore été prélevés dans le cadre de leur abonnement, alors qu'elle est censée définitivement fermer.

Salto, une fermeture définitive fin mars ?

La fin de Salto est entre les mains du mandataire judiciaire désigné, un certain Marc Sénéchal, du cabinet BTSG, connu pour avoir été désigné dans le cadre du conflit entre la Ligue de football professionnel et Mediapro, lors du rocambolesque échec de la chaîne Téléfoot.

Selon nos confrères du Figaro, la fin définitive de Salto devrait vite arriver. « L'arrêt interviendra probablement fin mars », nous dit le quotidien. Nous sommes en mesure de donner du crédit à cette information, et c'est d'ailleurs à partir de cette date que les prélèvements s'arrêteront pour les abonnés.

Canal+ ou Paramount pour récupérer le portefeuille d'abonnés ? Les discussions sont ouvertes !

Mercredi, lors de l'annonce de la dissolution de Salto, la plateforme revendiquait avoisiner le million d'abonnés. Une barre fatidique qu'elle n'aura jamais pu franchir en deux ans et demi d'activité.

Les abonnés qui souscrivent à l'offre mensuelle de Salto peuvent d'ores et déjà résilier. Ceux qui ont souscrit un forfait annuel seront, selon toute vraisemblance, remboursés au prorata de ce qu'il leur reste comme engagement. Le portefeuille d'abonnés pourrait être racheté par Canal+, qui rappelons-le lorgnait sur Salto il y a peu. Environ 500 000 des abonnés de la plateforme (plus de la moitié donc) ne seraient pas abonnés à une offre Canal. Le groupe possédé par Vincent Bolloré ferait alors une très belle affaire. Paramount pourrait aussi être tenté.

En ce qui concerne enfin le catalogue de Salto, le mandataire judiciaire pourrait décider de le revendre. Les contenus appartiennent à TF1, France Télévisions et M6 dans leur quasi-totalité, mais 20 % du catalogue demeurent la propriété de Salto.

Source : Le Figaro