© sylv1rob1 / Shutterstock
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La télévision et Internet restent les principaux pans de dépenses publicitaires des annonceurs. Si le numérique prend une place plus importante, le monde de la TV ne boude pas son plaisir et reste très puissant.

Mardi soir devant TF1, certains téléspectateurs de Koh-Lanta ont apprécié que les coupures pub soient un petit peu plus courtes que d'habitude, mais rassurez-vous (ou pas), il ne s'agissait que d'un coup de chance. Selon le dernier rapport marketing du groupe Nielsen, la publicité a encore de beaux jours devant elle, à la télévision, mais aussi sur les plateformes de streaming.

La télévision reste leader, le streaming n'enchante pas encore totalement les annonceurs

Le constat fait par Nielsen est implacable. Aujourd'hui, 84 % des responsables marketing de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) intègrent au sein de leur plan média les canaux (les plateformes) de streaming. Une preuve, s'il en fallait une, que les annonceurs ressentent le besoin d'accompagner l'évolution des usages.

Ces publicités croissantes (Netflix en est le symbole absolu) qui nourrissent la tendance du streaming représentent l'avenir sur le plan publicitaire. Mais pour autant, les spécialistes du marketing ne sont que 42 % à juger ces dépenses sur les plateformes de SVoD efficaces.

© Proxima Studio / Shutterstock
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Crise ou pas, les dépenses publicitaires devraient encore augmenter cette année

La valeur sûre, c'est encore la télé ! La télévision traditionnelle demeure le média le plus utilisé en France, et c'est fort logiquement qu'il concentre autour de 54 % des dépenses des annonceurs, loin, très loin devant Internet (16 % des dépenses marketing).

Chez nos voisins européens, les dépenses publicitaires sur la télévision sont bien plus importantes que celles sur Internet en Italie et en Allemagne. Le Royaume-Uni fait figure d'exception à la règle. De l'autre côté de la Manche, 38 % des dépenses publicitaires sont consacrées à la télévision, et 37 % à Internet, qui semble davantage générer la confiance des annonceurs.

Les dépenses, que ce soit à la télévision ou sur Internet, devraient encore grimper à l'avenir, même en cas de crise. 62 % des spécialistes du marketing interrogés par Nielsen prévoient une augmentation de leur budget annuel cette année.

Source : Nielsen