Depuis 2006, l'Iran a plusieurs fois bloqué YouTube, mais la situation semble définitivement bloquée depuis 2009. Depuis, le pays cherche à développer ses propres services, à l'instar de la Chine et du réseau social Sina Weibo, contrôlé par l'Etat. Le pays bloque également Facebook et Twitter, et filtre de nombreux services de Google, tel Gmail.
En Iran, c'est donc un clone de YouTube qui vient de voir le jour : Mehr, soit « affection » en farsi, le service permet aux habitants du pays de charger des vidéos de leur création, et d'en visionner. L'Islamic Republic of Iran Broadcasting (IRIB), l'organisation iranienne qui contrôle la radio et la télévision dans le pays, produit également du contenu pour la plateforme et veille au grain en ce qui concerne les vidéos envoyées par les utilisateurs.
L'Iran prévoit également de lancer son propre réseau Intranet national en 2013, bloquant la majeure partie du Web « libre » à sa population au profit de services entièrement contrôlés par l'Etat. Une telle démarche pourrait être mise en œuvre dès mars prochain.