Si le marché des voitures particulières neuves reste en baisse de 50,34% en mai 2020, celui des voitures électriques sort petit à petit la tête de l’eau avec 4 112 nouvelles immatriculations enregistrées le mois dernier.
Après l’orage vient l’éclaircie. Touchée de plein fouet par la crise sanitaire et économique causée par le coronavirus (Covid-19), la filière automobile cherche à sortir la tête de l’eau après deux mois de ventes catastrophiques : -72 et -89 % en mars et en avril, respectivement. Le segment de l’électrique, lui, a tenté de résister, avant d’essuyer une importante baisse de 62 % le mois dernier.
Des chiffres prometteurs
Et alors que le déconfinement national a été lancé début mai, le marché des véhicules zéro émission reprend visiblement quelques couleurs, à en croire les premiers chiffres publiés par le Comité des Constructeurs Français d'Automobiles (CCFA), et relayés par Automobile Propre. Outre une chute des ventes de voitures particulières neuves de l’ordre de 50%, le segment de l’électrique, lui, a recensé 4 112 nouvelles immatriculations.
La dynamique du premier trimestre n’est certes pas encore d’actualité, mais comparée aux 1 216 immatriculations d’avril, la progression reste honorable. D’ailleurs, les cinq premiers mois du cru 2020 battent aisément ceux de l’année 2019 : 31 244 automobiles électriques ont été écoulées sur cette partie de l’année, soit 6,5 % des ventes, contre 16 510 l’an passé (1,8 % des ventes), d'après un document officiel du CCFA.
Les mesures gouvernementales vont-elles changer la donne ?
Après avoir présenté un vaste plan de relance économique principalement dédié à la transition vers l’électrique, le gouvernement espère donner un second souffle à ce type de motorisation : l'augmentation du bonus écologique et de la prime à la conversion pourrait avoir un effet sur les futures ventes. Les chiffres des prochains mois le confirmeront, ou pas.
Sources : Automobile Propre, CCFA