Le groupe public va investir 600 millions d'euros pour renouveler sa flotte et poursuivre ses efforts environnementaux.
La Poste va mettre les bouchées doubles pour parvenir à son objectif de décarbonation du transport du courrier et des colis.
200 millions d'euros pour remplacer 8 000 véhicules utilitaires
Le groupe public va en effet investir 600 millions d'euros pour cela, avec l'ambition de doubler le nombre de véhicules électriques sur les routes de France d'ici 2025.
Dans un premier temps, 200 millions d'euros seront engagés sur ces trois prochaines années pour l'achat de 8 000 véhicules utilitaires légers à propulsion propre ainsi que 1 000 vélos-cargos électriques qui équiperont les factrices et les facteurs en ville pour leur distribution.
La Poste souhaite qu'une livraison sur deux gérée par ses services d'ici trois ans soit totalement décarbonée, et monte cet objectif à 100 % dans les grandes agglomérations contre 16 % aujourd'hui.
Philippe Dorge, le directeur service-courrier-colis de La Poste, n'hésite d'ailleurs pas à indiquer qu'en 2025, le nombre de véhicules électriques aura dépassé celui des véhicules thermiques sur l'ensemble du parc possédé par le groupe de distribution.
Cette décision va dans le bon sens, avec l'essor toujours plus important du e-commerce et de la vente par correspondance. Le transport des colis représente d'ailleurs aujourd'hui l'activité principale de La Poste, loin devant le transport de courrier qui diminue d'année en année.
Un objectif à 50 % des kilomètres parcourus réalisés avec des véhicules propres
La Poste souhaite également inciter ses sous-traitants à adopter les mêmes mesures et va les accompagner dans une seconde phase de ce plan d'investissement pour un montant de 400 millions d'euros.
Le groupe de distribution a pour objectif ici de remplacer les 5 000 camions qui acheminent le courrier et les colis aux quatre coins de la France, et qui appartiennent pour la majorité à des entreprises privées, par des modèles plus propres.
La Poste ne souhaite pas contraindre ses partenaires et son objectif tout aussi ambitieux est toutefois plus lointain avec une échéance cette fois fixée à 2030. L'entreprise publique souhaite à cette échéance que 50 % des kilomètres parcourus en France soient réalisés grâce à des véhicules bas carbone afin de réduire l'impact environnemental du transport.
Source : Franceinfo