Comme bon nombre de plateformes ouvertes à tous, Twitch est parfois victime de comportements abusifs. Le mois dernier, la filiale d'Amazon réservée au streaming de jeux vidéo a été envahie par des « trolls » qui n'ont pas manqué de diffuser publiquement des vidéos choquantes. Le site compte bien se rendre devant la justice pour régler le problème.
Twitch ne plaisante pas avec les trolls
En mai dernier, plusieurs « trolls » anonymes ont streamé des vidéos de la tuerie de Christchurch ou encore du contenu pornographique sur Twitch. La plateforme a donc décidé d'engager des poursuites judiciaires à l'encontre de ces internautes qui n'ont pas encore été identifiés. Cependant, si leurs identités respectives venaient à être découvertes, Amazon a annoncé que des dommages et intérêts seraient réclamés, afin de calmer ces utilisateurs peu scrupuleux.Les vidéos en question ont été postées le mois dernier dans la catégorie du jeu Artifact (développé par Valve) sur Twitch. Malheureusement pour la firme à l'origine de Steam, son jeu de cartes a récemment reçu la triste récompense du titre le moins populaire sur Twitch. Cette distinction a ensuite attiré une vague de trolls, et du contenu prohibé a fait son apparition.
La justice pour calmer tout le monde ?
Un porte-parole de Twitch s'est exprimé sur la situation : « Durant le week-end du 25 mai, nous avons appris que plusieurs comptes menaient une attaque coordonnée prenant pour cible la chaîne du jeu Artifact afin de partager du contenu violant grandement nos conditions d'utilisation. Nous avons rapidement supprimé le contenu offensant et suspendu les comptes impliqués, et nous prenons des mesures pour prévenir de tels débordements sur notre service, à l'avenir. Nous prenons ces violations très au sérieux et nous tentons d'identifier ces personnes mal intentionnées ; nous prendrons ensuite les mesures qui s'imposent afin de protéger notre communauté ».Twitch se montre donc bien plus sévère que d'autres sites (comme Facebook, Twitter ou encore YouTube) qui se contentent uniquement de retirer le contenu inapproprié avant de bannir les fauteurs de troubles. Si Amazon cherche ainsi à calmer les ardeurs de ses utilisateurs les plus extrêmes, le fait de les menacer avec d'hypothétiques poursuites devant la justice pourrait aussi attiser la colère et mener à toujours plus de dérives. Affaire à suivre...
Source : The Verge