© Tesla
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L'affaire avait fait parler d'elle ce lundi, faisant passer la capitalisation boursière de Tesla au dessus des mille milliards de dollars. Visiblement, la commande massive de Hertz comptait un deuxième client dans l'ombre qui ne s'est pas pressé pour s'annoncer : Uber.

Plus tôt dans la semaine, la société de location de véhicules Hertz annonçait avoir commandé 100 000 Model 3 à Tesla. On apprend aujourd'hui par un blogpost qu'Uber s'est mêlé de l'échange et a déjà réservé la moitié des Model 3 de Hertz pour ses propres conducteurs dans le cadre d'un partenariat.

Horizon 2023 pour le partenariat triptyque

Ce sont donc 50 000 Tesla Model 3 qui iront aux mains de conducteurs Uber aux États-Unis. Le partenariat entre Uber et Hertz garantit à l'entreprise de location de trouver des locataires permanents pour la moitié de sa flotte, moyennant un tarif préférentiel. Chaque véhicule coûtera en effet la coquette somme de 334 $ par semaine. Uber affirme que le prix devrait baisser à 299 $ une fois que le programme sera étendu, laissant entendre que la collaboration entre les deux entreprises n'en est qu'à ses prémices.

L'entreprise d'Elon Musk compte livrer la totalité des véhicules à Hertz d'ici 2 ans, mais les chauffeurs Uber opérant à Los Angeles, San Francisco, San Diego et Washington DC pourront accéder au programme dès le 1er novembre. Il faudra toutefois qu'ils possèdent une note de 4,7 étoiles (sur 5) et qu'ils aient réalisé au moins 150 courses.

Une annonce dans l'ombre de Tesla Network

Derrière ce partenariat indirect entre Tesla et Uber où Hertz n'est au final qu'un entremetteur, on peut voir l'ambition de Musk de voir ses automobiles (presque) autonomes s'implanter dans le secteur compétitif du transport individuel. Ce marché où Uber règne en maître pourrait bientôt être bouleversé par un nouvel arrivant, qui n'est autre que Tesla.

Détaillé dans son « Master Plan Part 2 » datant de 2016, le Uber-Killer de Musk utiliserait la conduite autonome des Tesla pour la rentabiliser quand elle ne vous emmène pas d'un point A à un point B. Ainsi, la marque disposerait d'une flotte déjà installée un peu partout dans le monde, tout en se passant de chauffeurs. Ne manque à Tesla que le cadre juridique pour laisser ses véhicules électriques circuler librement en toute autonomie.

Source : Electrek