Les Tesla robotaxis moins chers que le bus : faut-il encore croire Elon Musk ?

Les calculs savants : A ride in a self-driving Tesla Model 3 on 'Tesla Network' could end up costing only ~$0.60 per mile | Electrek

Bonjour
Peut-être qu’il faudrait changer le titre de l’article : il laisse entendre que E. Musk annonce qu’il est moins cher de rouler en Tesla Robotaxi qu’en bus.
Or, dans l’article, le texte dit « coûts similaires » puis « même coût ».
A moins que cela ait déjà été corrigé, rien ne dit « moins cher » dans les phrases de Elon Musk.

Pour parodier l’accroche de votre news : « Faut-il encore croire les titres de Clubic ? »

Bizarre de le comparer au bus, parce que le service est plutôt à comparer aux VTC (puisqu’on enlève le C qui coûte cher)… et le gain est plus en confort que financier par rapport au bus (trajet direct, dépose devant la porte…).

Après ça reste difficile à évaluer tant qu’on a pas le calcul. Notamment parce que l’étude a dû considérer que Tesla devait s’équiper de la flotte de Robotaxi, alors que pour moi, l’ambition de Tesla (au moins au début) serait plutôt que les propriétaires de Tesla contribuent au réseau moyennant des avantages financiers (c’est en tout cas ce qui avait été évoqué, et dans la lignée de ce qu’a tenté Lynk&Co).

Puis bon si tu prends un trajet un peu compliqué à NYC, le coût change vite : y’a un seul transfert gratuit, un surcoût sur les lignes express ($7)… donc en dehors de Manhattan possible que le calcul change pas mal. Même dans Manhattan, si tu fais 1 mile en métro tu payes $2.90 : Tesla peut rivaliser.

On verra bien comment il calcule ça, on nous promet bien « Comme j’aime » pour 3.92€ par repas et une voiture pour le prix d’un café.

C’est le moment d’envoyer ton CV !
On a hâte de lire ton article sur la pénétration rectale chez les drosophiles, façon Marcel Proust…
… Ou pas.

Plus un article sans qu’un « académicien de service » explique leur métier aux rédacteurs. C’est lourd.

Bof, quand on est lecteur y’a 2 possibilités :

• Dire ce qu’on pense, l’auteur en fait ce qu’il en veut. J’ai d’ailleurs déjà eu des échanges très intéressants avec l’auteur d’une news Clubic (SEO, modèle éco, etc.)
• Ne pas dire ce qu’on pense et quitter le site parce que les news ne plaisent plus. Mais du coup on est plus client, on rapporte plus d’argent et l’entreprise coule (oui, ça existe plus qu’on ne le croit)

Perso je préfère exprimer une insatisfaction de la ligne éditoriale, ça laisse une chance au produit de s’améliorer (le produit étant Clubic, pas l’auteur !). En l’occurrence, là à part le petit sarcasme de fin, son message est quand même loin d’être virulent.

Après, avec la tendance du pigisme, je sais qu’il y a aussi des auteurs qui me gavent et qu’on retrouve sur plusieurs sites, dès que je vois le nom désormais je next sauf si j’ai pas trouvé une autre source mieux rédigée…

Juste un petit détail, puisqu’on en parle : la drosophile est effectivement une mouche, mais les mouches ne sont pas toutes des drosophiles.
Par contre, même si sa remarque vous a visiblement vexé, on ne peut pas lui donner tort. Ce n’est pas juste un détail comme ça, le titre est mensonger, c’est un fait. On ne peut pas dire que quelque chose est moins cher s’il ne l’est pas.

Il y a une différence entre émettre une critique constructive, et une critique creuse sur la forme et pour la forme. Surtout si ça devient systématique. Si c’est pour se retrouver avec des commentaires comme sur le site du Figaro ou celui de France Info qui sont devenus des défouloirs contre les rédacteurs et les journalistes, forcément incompétents, pas sûr qu’on y gagne.

Ce type de propos est lourd et prétentieux. C’est plutôt l’inverse qui en découlerait, vu la prose et la rhétorique de ceux qui sont prompts à descendre les articles. Un média n’est pas un « produit ». De plus, les critiques ciblent souvent la forme pour mieux attaquer le fond sans en avoir l’air. Quand ça ne va pas dans le sens qu’on voudrait.
Libre à chacun de publier son propre média, il y a même des outils pour ça.

Je pense qu’on est de plus en plus nombreux à se rendre compte que Clubic est en train de se vautrer à cause de la rédaction des articles.
Le mieux est de partir.
Ils font fait le choix d’automatiser la rédaction des articles comme sur de plus en plus de sites.
Hélas pour eux, nous nous en rendons compte.

On a cru que le retour de Clubic serait de la qualité d’avant 2015 mais hélas, cette fois-ci c’est pire que tout.

C’est la tendance générale, les sites sur le numérique sont en train de tous se ressembler avec les mêmes articles qui nous suggèrent nos émotions.

Le fameux Lamafâché de youtube a fini par imposer le style de rédaction des articles.

On peut constater la fin surtout quand la critique du style est immédiatement attaquée par on en sait vraiment qui.

Je viens de moins en moins;d’ici 2 mois, j’aurais tourné la page de cette époque où Clubic était le site informatif.

Je suis en désaccord complet avec ton propos. Un média privé me propose un produit, son « journal », avec comme but d’en tirer de l’argent : pour payer les salariés (et/ou prestataires) qui publient les actualités, le staff qui gère la partie technique, l’infrastructure, l’administration, etc. Clubic n’est pas un bloggeur amateur qui fait ça pour le fun (même si ça l’a surement été au début comme tous les sites du genre).
C’est comme si on considérait qu’un médicament n’est pas un produit parce qu’il sauve des vies : c’est faux.

Aujourd’hui, s’informer est justement devenu un enfer parce qu’on l’a pas assez considéré comme tel. On a voulu l’info gratuitement, on pensait que ça se partageait « entre passionnés », donc les médias ont trouvé comment faire. Sauf que la solution, c’est d’attirer un maximum de lecteurs, qualifiés ou non, pour regarder les pubs. Donc faut être premier sur Google, donc faut faire 18 articles sur un seul sujet pour multiplier les pages vues, donc faut faire du titre racoleur…

Je me doute que le choix d’un tel titre n’est absolument pas le fruit du hasard : Google aime les formats question, les visiteurs les titres « intriguants » (le mot-valise qui existe sur le sujet est censuré en commentaire sur Clubic). Bref, un combo gagnant dans l’idée, sauf pour la qualité.
Par contre, quand il commence à « virer au faux » (bon là on est plutôt dans l’exagération que le mensonge, effectivement Musk sous entend quand même que ça reviendra au même), je considère pas qu’il y a mort d’homme, mais moi ça me pose un problème oui.

Je le vois bien que c’est pas évident pour les médias, même le modèle payant tenté par Next (ex PC INpact) est difficile, ils communiquent assez là-dessus. Clubic est aussi redevenu indépendant récemment et doit trouver un équilibre entre essayer de constituer/garder un petit public fidèle qui charge le site charge jour, ou récupérer un public massif mais opportuniste qui ne viendra que parce que le titre aura « tilté » sur lui dans la longue liste que l’algo lui a prémâchée.

Mais je ne m’excuserais pas de donner mon avis en tant que client-lecteur, mes clients ne se gênent pas pour monter au créneau quand il ne sont pas satisfaits de ce je leur livre. Et si je suis malin, j’en tire des conclusions et j’améliore la prochaine itération. Après, faut savoir le formuler. Y’a une différence entre « hey toi faudrait apprendre à écrire un titre » et « je trouve le titre inadapté car… ».

5. Restez courtois

Particulièrement lorsque vous exprimez votre désaccord, critiquez les idées, pas les personnes. Évitez à tout prix les insultes, les attaques et autres jugements sur la forme des messages.

6. Publiez des messages utiles

Chaque participation a vocation à enrichir la discussion, aussi les partages d’humeurs personnelles ne doivent pas venir gêner le fil des échanges.