Warner Bros. Games logo

La société AT&T vient d’officialiser la fusion entre Warner Media et Discovery, et par la même occasion la scission de Warner Bros. Games. Tandis qu’une partie de la branche jeux vidéo restera au sein de la maison mère, l’autre moitié sera vendue.

Ce n’est pas une première pour AT&T qui avait déjà tenté, l’an dernier, de vendre sa division jeux vidéo pour la somme de 4 milliards de dollars dans le but d’éponger une partie de ses dettes. Toutefois, la société est revenue sur sa décision, un mois plus tard, malgré le positionnement de Microsoft, Take-Two, EA et Activision Blizzard.

Un démantèlement qui reste à préciser

Pour le moment, la répartition des studios détenus par WB Games n’est pas connue. Mais il semble logique d’envisager que les franchises possédées par la société, notamment Batman : Arkham sous la houlette de Rocksteady, resteront dans le giron de Warner Bros.

Dans son annonce, AT&T ne fait aucunement mention de WB Games. Néanmoins, la société a déclaré qu’elle comptait se séparer d’une partie de Warner Bros. Interactive Entertainment, sans toutefois préciser laquelle. Cette filiale rassemble pas moins de 11 studios de développement, parmi lesquels les biens connus Rocksteady, NetherRealm, Monolith ou encore Avalanche Software, en charge du développement de Hogwarts Legacy.

La société profite également du communiqué pour détailler l’objectif de cette fusion. L’intérêt derrière celle-ci est d’ériger une société mondiale de divertissement qui puisse concurrencer les géants Disney et Netflix, et ainsi devenir un acteur de premier plan dans le marché de la vente directe aux consommateurs. Cette stratégie se repose, entre autres, sur le service Discovery+ et HBO Max.

La transaction, qui ne sera conclue qu’à la moitié de l’année 2022, permettra à AT&T d’empocher 43 milliards de dollars de liquidités grâce à Discovery, tandis que ses actionnaires détiendront 71 % de cette fusion.