La consommation de mémoire vive est plus que jamais cruciale, car Windows 8 a (notamment) vocation à concurrencer les tablettes grand public et inaugure pour ce faire la prise en charge de l'architecture ARM, dont la consommation est nettement inférieure à l'architecture x86.
Mais pour que la consommation électrique reste basse, il faut que la quantité de mémoire vive embarquée le reste aussi, et donc mécaniquement que le système d'exploitation en consomme le moins possible.
L'objectif initial était que la configuration requise par Windows 8 soit la même que celle de Windows 7, mais il devrait même être moins gourmand, grâce à plusieurs artifices :
- Le gestionnaire de mémoire du futur Windows est pour commencer capable de combiner les pans de mémoire redondants que créent plusieurs services et applications fonctionnant en parallèle, de quoi libérer des dizaines voire des centaines de Mo.
- 13 services ne démarrent désormais plus qu'à la demande ou même manuellement, alors qu'ils occupaient jusqu'à présent constamment de la mémoire vive. C'est notamment le cas du Plug and Play et de Windows Update.
- En outre, les services ou applications ne chargent plus en mémoire vive que les pans qui sont fréquemment appelés, laissant le reste à disposition sur le support de stockage.
- Sur tablette ou ordinateur tactile, les utilisateurs s'en tiendront probablement la majeure partie du temps à la nouvelle interface Metro, les composants requis par le bureau classique ne seront donc plus chargés qu'au besoin, ce qui économise à ce jour 23 Mo de mémoire.
- Enfin, Windows 8 gère plus efficacement ce qu'il doit conserver ou non en mémoire. Les développeurs peuvent à ce titre identifier certains composants de leurs applications comme peu prioritaires.