L'OS de Microsoft s'est toujours destiné à une grande variété de matériel, c'est à la fois une force et une faiblesse, mais Windows 8 tâchera justement d'uniformiser l'expérience utilisateur avec les applications Metro, comme nous l'avons déjà relaté dans de précédentes actualités.
L'objectif de la firme de Redmond est donc que ces applications offrent sensiblement la même ergonomie quelle que soit la définition de l'écran, afin qu'à diagonale égale les éléments d'interface ne soient pas disproportionnés. L'environnement Metro fera donc varier la résolution (habituellement exprimée en pixels par pouce) pour qu'un bouton ait sensiblement la même taille physique, d'une tablette QHD de 10,1 pouces (291 ppp) à un moniteur Full HD de 23 pouces (96 ppp).
Trois niveaux de mise à l'échelle
L'environnement Metro de Windows 8 proposera donc trois niveaux de mise à l'échelle en fonction de la résolution de l'écran. Pour un écran de 11,6 pouces par exemple :
- 100 % pour une définition HD (1366 x 768 pixels)
- 140 % pour une définition Full HD (1920 x 1080 pixels)
- 180 % pour une définition QHD (2560 x 1440 pixels)
C'est quoi qu'il en soit la taille d'écran qui détermine avant tout quelle quantité d'information afficher à l'écran. Pour que les applications s'y adaptent, l'environnement Metro adopte les mêmes procédés que le Web qui, avant lui, fut confronté à cette problématique. Les fonctions grille, boite flexible et multi-colonne du CSS3, et leurs équivalents en XAML, permettent donc à une application de s'adapter à l'espace disponible, et par exemple d'afficher 2 ou 3 rangées de tuiles en fonction des caractéristiques de l'écran.
Autant de mesures bienvenues, mais sur lesquelles il semble malheureusement que l'utilisateur n'ait pas la main, alors qu'il aurait pu privilégier la quantité d'information au prix de petites dimensions, et qui semblent en outre réservées à l'environnement Metro, puisque le bureau classique n'est pas évoqué une seule fois, alors qu'il est confronté à la même problématique.