© JHVEPhoto / Shutterstock
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Microsoft a avoué durant une audience de justice aux États-Unis avoir pensé à racheter le studio de jeux mobile Zynga.

La firme de Redmond continue son marathon planétaire pour faire valider son rachat d'Activision Blizzard, qu'ont déjà validé l'Union européenne et la Chine. Cette fois, ce sont les autorités américaines que l'entreprise fondée par Bill Gates doit convaincre. Et pour cela, elle joue cartes sur table et fait quelques révélations.

Zynga était dans le viseur

La semaine actuelle va être décisive pour Microsoft, qui fait face dans un procès de 5 jours à la Federal Trade Commission (FTC) sur son projet de rachat d'Activision Blizzard. Une transaction à 69 milliards de dollars contre laquelle l'autorité américaine essaye d'obtenir une injonction préliminaire de la part d'un juge.

L'importance du dossier a-t-elle poussé Microsoft à faire des aveux ? Difficile à dire. En tout cas, nous avons pu apprendre durant les échanges que le géant de la tech avait, avant de se tourner vers Activision, pensé à s'offrir l'éditeur Zynga. La firme a travaillé « pas mal de temps » sur cette idée, selon le dirigeant de Xbox Phil Spencer, et ce, afin de se faire une place dans le monde des jeux mobiles.

Microsoft toujours à l'affût © Turag Photography / Unsplash
Microsoft toujours à l'affût © Turag Photography / Unsplash

Activision Blizzard, le meilleur choix ?

Cette idée a finalement été abandonnée, et c'est finalement Take-Two qui racheta la société début 2022 pour un montant de 12,7 milliards de dollars. À la place, Microsoft a préféré l'option Activision Blizzard. Le groupe compte parmi ses productions le très gros hit Candy Crush, créé par King, un développeur d'applications qu'il avait racheté en 2016.

« J'ai passé du temps avec Amy Hood, la directrice financière de [Microsoft], pour étudier les opportunités mobiles qui se présentaient sur le marché, et Activision était le plus grand éditeur de contenu mobile. C'est un partenaire que nous connaissons bien, car nous travaillons ensemble depuis longtemps. Nous étions donc tous les deux à l'aise avec les studios et les équipes. Mais le plus important était leur portefeuille et l'engagement qu'ils avaient sur le mobile », a ainsi justifié son choix Phil Spencer.

Source : Neowin