antenne relais

En France, le tribunal de Vienne a condamné un homme de 62 ans à 3 ans de prison avec sursis pour avoir détruit quatre antennes-relais.

Un retraité âgé de 62 ans avait volontairement incendié plusieurs installations d'antennes-relais dans les départements de l'Isère et de la Drôme.

Des actes liés à la "pression du confinement"

Les faits remontent entre août et novembre 2020. Le sexagénaire, défini comme 'opposant radicalisé, proche de mouvements complotistes et du conseil national de transition', a mis le feu à quatre infrastructures de télécommunication.

Le mercredi 7 avril dernier, le retraité a été interpellé à son domicile et placé aussitôt en garde à vue. Au cours de son interpellation, l'auteur des incendies a expliqué ses actes à cause de la "pression du confinement" et des mensonges du gouvernement sur le coronavirus et sur la 5G. Concernant son mode opératoire, l'individu effectuait sur son ordinateur personnel des recherches géographiques qui correspondaient à chaque site touché. Et au moment de passer à l'acte, l'homme coupait son téléphone un peu plus longtemps.

Un préjudice estimé à 103 000 euros

Au terme de la garde à vue, le retraité de 62 ans a été déféré au tribunal de Vienne. Durant l'audience, l'homme était face à 8 parties civiles dont des opérateurs de téléphonie, le département de l'Isère et la SNCF. Et le préjudice avait été estimé à hauteur de 103 000 euros par le tribunal isérois.

Pour les faits qui lui ont été reprochés, l'homme encourait des peines maximales de 10 ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende. Finalement, la Procureure de la République de Vienne a requis, à l'issue de la délibération, 3 ans de prison avec sursis pour destruction d'antennes-relais. De plus, le condamné devra aussi indemniser les victimes, soit près de 90 000 euros.