Les enchères 5G débuteront cet automne en France

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 01 février 2019 à 17h28
5g

Le Gouvernement lancera les enchères sur l'attribution des fréquences 5G en 2019, et envisage un déploiement pour début 2020.

Comme attendu, l'État a enfin dévoilé son planning à court terme pour la prochaine génération de téléphonie mobile. Le 30 janvier, la secrétaire d'État en chargé des Télécoms auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé le lancement des enchères 5G pour l'automne 2019, en vue d'un déploiement espéré pour le début de l'année 2020, conformément à la feuille de route publiée le 16 juillet 2018.

Les prix des fréquences par encore fixés

« Le gouvernement fixera le cadre politique au printemps. L'Arcep établira ensuite un cahier des charges, qui sera homologué à l'automne. Les enchères seront alors lancées pour des attributions dès le début de 2020 », a-t-elle précisé dans une interview donnée au Figaro.

La secrétaire d'État estime que le déploiement peut être rapide du fait des tests déjà menés et de l'installation de plusieurs antennes partout en France, et prêtes à l'emploi. Les discussions vont bon train entre l'État, les opérateurs et les industriels, et le prix de réserve des fréquences n'a pas encore été défini.

La législation va être adaptée

En attendant, un « bac à sable » de tests est ouvert aux opérateurs, en collaboration avec le secrétaire d'État au numérique et l'Arcep, autorité administrative indépendante compétente en la matière, pour une durée qui pourrait aller jusqu'à 3 ans.

Agnès Pannier-Runacher a par ailleurs indiqué que le déploiement de la 5G entraînerait une évolution nécessaire de la législation : « La 5G, qui est une technologie critique, va changer la structure de ces réseaux. Nous devons nous doter d'une législation adaptée à l'évolution technologique et des usages, dans le souci de garantir la souveraineté et la sécurité nationales. »

S'agissant de Huawei, qui se vouait à devenir un équipementier phare de 5G en France, le géant chinois ne serait officiellement pas une cible du gouvernement, qui entend « à la fois comprendre la nécessaire vigilance face à des équipements critiques et reconnaître la qualité des équipements de Huawei. »

Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu
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Commentaires (3)
oudiny

< HS on > … Perso étant un très très faible consommateur de tél portable chez moi comme à l’extérieur je me tamponne un peu de la 5G en revanche si demain on me dit la fibre pour tout le monde je dis oui direct … anyways < HS off >

xeno

Je sens que les tarifs vont encore être délirant.
Je préfèrerais que les entreprise dépense leurs argent dans la fibre et les antennes 4G, que de continuer a dépenser dans un réseau de plus en plus a la traine en terme de qualitatif.

BetaGamma

Je prends les paris : 1/ Orange 2/ SFR 3/ Bouygues… 4 / Free mais ce sera cadeau car Niel est le copain de Macron !

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