Après les mesures prises par le gouvernement américain pour freiner la propagation du SPAM, c'est au tour de son voisin canadien de frapper du poing sur la table pour tenter d'enrayer ce fléau des temps modernes. La ministre de l'industrie, Lucienne Robillard, a notamment déclaré que le SPAM est un "problème économique et social majeur". Elle estime par ailleurs qu'il représente "plus de la moitié du courrier électronique circulant dans le monde".
Consciente que le pourriel pose problème aux entreprises tout comme au grand public en engendrant des coûts supplémentaires pour l'usage de l'internet, la ministre a présenté un plan d'action en six points qui sera supervisé par un groupe de travail. Le plan consiste notamment à renforcer les lois existantes tout en les faisant mieux appliquer, et à promouvoir la lutte au niveau international. On connaîtra les conclusions du groupe de travail au printemps de l'année prochaine mais la ministre a dores et déjà fait savoir qu'aucune loi ne pourra résoudre le problème de manière définitive.