L'été dernier, la société Free Mobile, filiale à 100 % du groupe , avait été la seule à déposer un dossier pour une candidature à la quatrième licence 3G disponible. Une candidature qui avait été rejetée par le régulateur, qui avait à l'époque rappelé que pour être retenue, « une candidature doit respecter les critères de qualification définis dans l'appel à candidatures. Ces critères comprennent notamment l'engagement à respecter les prescriptions du cahier des charges et la capacité à payer la part fixe de la redevance dans les conditions définies par la loi ».
Free aurait en effet aimé obtenir une réduction sur le prix de la licence 3G ou un étalement du paiement des 619 millions. « Il est parfois tactiquement intéressant de déposer une offre avec conditions plutôt que de ne pas déposer d'offre du tout » avait confié en juillet dernier au quotidien Les Echos Olivier Rosenfeld, le directeur financier d'Iliad. La décision du Conseil d'État semble lui donner raison. Si tel était le cas, les opérateurs historiques de la 3G devraient sans doute monter au créneau très rapidement pour dénoncer ces conditions d'accès privilégiées. Reste maintenant à convaincre le gouvernement et l'Arcep, dont la décision devrait être annoncée le 29 février prochain.