Canon a obtenu le 31 janvier dernier l'enregistrement d'un brevet relatif à une technologie destinée à la protection des photographies numériques contre la contrefaçon. Celle-ci fonctionne sur le modèle du watermark, qui consiste à insérer une sorte de tatouage numérique au sein d'un contenu, qu'il soit image, audio, ou vidéo, de façon à ce que l'on puisse toujours identifier la paternité d'une oeuvre même si celle-ci est contrefaite.
Le fabricant japonais propose ici d'enregistrer au sein des photos prises par l'utilisateur une image invisible de son iris, préalablement capturée et stockée dans l'appareil photo. Grâce à ce marqueur indécelable et virtuellement inaltérable, l'auteur d'un cliché n'aurait aucun mal à faire valoir ses droits en cas de contrefaçon ou de vol de fichiers. A terme, ce système de watermark pourrait être enrichi de nouvelles informations. En pratique, il suffirait d'activer un mode particulier baptisé REG pour passer en mode enregistrement de l'image d'un oeil. Jusqu'à cinq identifiants distincts pourraient être stockés sur un même appareil.
Nous avions évoqué en novembre dernier la question du watermark appliqué à la vidéo lors d'un reportage vidéo réalisé dans les laboratoires de Thomson.