Afin de mieux concurrencer Samsung, l'actuel numéro un mondial de la mémoire Flash, Toshiba et annoncent cette semaine dans un communiqué commun la construction prochaine d'une nouvelle usine dédiée à la production de puces de mémoire Flash NAND. Pour les deux firmes, l'objectif est d'anticiper l'augmentation de la demande en mémoire Flash sur les prochaines années. Cette nouvelle unité de production, partagée à égalité entre Sandisk et Toshiba dans le cadre d'une coentreprise, devrait entrer en service aux alentours de 2010.
« Nous sommes ravis de la structure financière du nouveau contrat qui conserve nos 50 % garantis de la production possible tout en réduisant de façon substantielle nos engagements en capital de financement de l'équipement de fabrication NAND de la nouvelle usine. Nous sommes persuadés que cela va nous permettre de répondre aux besoins prévisionnels de nos clients en 2010 et au-delà tout en libérant de la trésorerie pour des investissements dans de nouveaux produits et dans des marchés en pleine croissance », a déclaré Eli Harari, PDG de SanDisk.
Bien que les prix de la mémoire Flash aient actuellement tendance à chuter, du fait d'une offre supérieure à la demande, la multiplication des périphériques de stockage à mémoire amovible et des disques durs de type SSD (Solid State Drive) devrait repartir à la hausse très prochainement.
Evoquée lors de la conférence de presse associée à l'abandon du HD DVD, cette usine commune à Sandisk et Toshiba n'empêchera pas le conglomérat japonais de mettre en place ses propres unités de production. Selon l'AFP, le groupe envisagerait d'investir jusqu'à 10 milliards d'euros dans la construction de deux usines supplémentaires, également dédiées à la production de wafers de 300 mm.