Alain LEVY
En effet, malgré la présentation de résultats financiers en demi teinte, avec une baisse de 20% de son résultat net à 907 000 euros et une hausse de 25,3% de son chiffre d'affaires, gonflé par l'acquisition de C-Marketing, Weborama défend plus que jamais un modèle mettant l'accent sur le “Ad Analytics”, l'analyse des campagnes publicitaires.
“Nous sommes non seulement l'une des dernières société à proposer un AdServer indépendant mais nous sommes désormais en mesure d'enrichir cet outil avec les données de notre base de 20 millions de profils d'internautes” explique Alain Levy, Président de Weborama, convaincu que l'avenir du webmarketing passe par un meilleur ciblage des internautes, promesse de retours sur investissement pour les annonceurs.
Désormais organisée en deux pôles avec d'une part les outils (Weborama Solution avec la mesure d'audience, adPerf annonceurs et bientôt adPerf éditeur) et d'autre part la régie (Weborama Connection avec C-Marketing et W-intext), la société mise en tout cas sur son indépendance pour se démarquer sur un marché en pleine consolidation (Google + DoubleClick, Microsoft + Atlas, WPP + 24/7, AxelSpringer + Smart Adserver, AOL + AdTech,...).
Une stratégie moyennement accueillie par les marchés financiers avec une baisse de 1,3% ce mardi matin à la bourse de Paris, réduisant son gain depuis le 1er janvier à un peu plus de 25%.
