Pour fonctionner, ce refroidisseur de nouvelle génération ionise, par un champ électrique localisé, les molécules de l'air. Chargées d'électrons, celles-ci sont alors mises en mouvement par les effets d'attraction et de répulsion que vous retrouvez lorsque vous approchez deux aimants. Ce mouvement, appelé vent corona, est ici utilisé pour optimiser l'échange de chaleur entre l'air ambiant et le processeur.
Reste que si la démonstration est intéressante, puisqu'elle ouvre sur le papier la voie à un refroidissement plus silencieux et plus efficace dans nos ordinateurs portables, elle suscite quelques inquiétudes notamment au niveau de la consommation électrique ou du dégagement de chaleur généré par l'effet Joule. On s'interroge également sur la dépendance du système aux poussières et à l'humidité ambiante : deux phénomènes qui pourraient dans le pire des cas provoquer des arcs électriques aux conséquences désastreuses... Affaire à suivre !