La première table ronde réunissait ainsi Christophe Girardier, PDG d'Asterop, spécialiste du marketing sur point de vente, Frédéric Montagnon, PDG de Nomao, un nouveau guide local alimenté par les internautes, pierre-antoine-durgeat, PDG de DisMoiOû, un autre guide local communautaire ou encore Thierry Espalioux, Directeur Marketing de Pili-Pili, un média interactif local reprenant un modèle japonais. Une table ronde confirmant le potentiel d'un marketing de proximité, pour le moment essentiellement adressé par des plates-formes comme PagesJaunes.fr, mais qui intéresse de plus en plus d'acteurs des médias électroniques. «Internet fait encore peur aux commerçants mais il faut faire comprendre que c'est un générateur de trafic dans le point de vente » a ainsi expliqué Christophe Girardier. « Quand l'internaute fait une recherche, à fortiori locale, le taux de transformation est particulièrement élevé » a confirmé Frédéric Montagnon.
Une technique de ciblage géographique complémentaire du ciblage comportemental présenté dans une seconde table ronde réunissant Benjamin Faes, DG d'AOL, Alain Sanjaum, DG de Wunderloop France, François Xavier Hussher, Directeur associé de l'internaute, Brigitte Cantaloube, Directrice Commerciale de Yahoo France ou encore Alain Levy, PDG de . Une expression désignant l'analyse du comportement de l'internaute (quels mots clés tapés, quels liens cliqués, quels besoins à satisfaire?) et permettant non seulement d'améliorer le taux de clic des campagnes mais également la conversion, le panier moyen ou encore la mémorisation.
« Le ciblage comportemental est une garantie de contacts utiles pour l'annonceur. Avec des hausses de 80 à 160% des taux de transformation, nous pensons que ces technologies vont relancer l'attrait des bannières publicitaires» a expliqué Alain Levy, PDG de Weborama, dont la société revendique déjà plus de 5 ans d'expérience dans ces métiers. « Le ciblage comportemental représente déjà 10% des investissements publicitaires sur Yahoo » a expliqué pour sa part Brigitte Cantaloube, des technologies que sa société expérimente depuis 2001 aux Etats-Unis. « Le ciblage comportemental fonctionne mais n'oublions le ciblage éditorial ou une analyse fine des bases de données » a toutefois rappelé Françaois Xavier Hussher, en charge de lInternaute.com au sein du Benchmark Group.
Des campagnes plus efficaces mais qui restent, malgré les craintes de certains internautes, conformes à la législation de la loi information et liberté de 1978. « En aucun cas on ne peut cibler des choses relatives à la vie privée » a rappelé Alain Sanjaume, DG de WunderLoop France. « Il faut bien expliquer aux internautes quelles sont les informations collectées, à quoi elles serviront et leur laisser la possibilité de refuser ces campagnes» a confirmé Benjamin Faes, DG d'AOL France.
Ciblage contextuel, ciblage géographique, ciblage socio-démographique ou ciblage comportemental, les technologies publicitaires se multiplient en tout cas avec une promesse de meilleurs retours sur investissement pour les annonceurs et accessoirement de hausse de revenus pour leurs promoteurs.