Des espaces engagés, artistiques ou... personnels ?
Entièrement réalisée en Flash, Katoa profite des langages Flex et ActionScript, pour permettre à l'utilisateur d'agencer au mieux les éléments graphiques ou sonores qui composeront ses « showrooms ». Ceux-ci peuvent être hébergés directement sur Katoa, ou importés depuis des services comme Flick ou YouTube. L'administration offre la possibilité de retoucher et redimensionner chacun des contenus, ainsi que de définir si ceux-ci doivent rester privés ou de les intégrer dans des « magnets ». Côté visiteur, l'interface est conçue pour une navigation contemplative mais active, à la souris, l'idée étant d'entraîner le visiteur d'un univers à l'autre, pour l'inviter à nouer de nouveaux contacts. Commentaires, ou mécanismes permettant d'interpeller gentiment l'autre - à la façon du poke de Facebook - sont censés faciliter la démarche.
A la façon d'un MySpace, terrain de jeux privilégiés des musiciens de tous horizons, Katoa aimerait fédérer une communauté d'internautes pour qui l'expression passe par l'image et le multimédia : graphistes, artistes, mais aussi internautes lambda las du manque d'ergonomie et possibilités de personnalisation des grands réseaux sociaux traditionnels. Conscient toutefois qu'une ouverture vers ces services tiers est nécessaire pour parvenir à fédérer rapidement une communauté importante, Katoa entend proposer prochainement un module d'export de ses showrooms vers un profil Facebook.
Profil et création d'un showroom
Exempt de publicités, Katoa misera sur des modèles économiques alternatifs, comme la diffusion de showrooms aux couleurs de grandes marques, ou la vente de contenus numériques légers, pour financer ses activités. Après quelques mois d'un alpha-test réservé à une étroite communauté de testeurs, le service ouvre aujourd'hui ses portes sous forme d'une bêta publique.