« Depuis plusieurs années les divers supports ont misé sur la publicité en ligne, espérant augmenter leurs revenus. Mais, aujourd'hui, la crise économique aux États-Unis pourrait bouleverser leurs plans, explique effectivement le journal américain. Alors que les publicités de recherche (liens sponsorisés) tiennent le coup, les revenus provenant de la publicité en ligne, particulièrement en ce qui concerne les dispositifs d'affichage plus complexes (bannières), semble ralentirent ».
Le prix payé pour les publicités sur le Web aurait donc baissé de 23% entre mars et avril, souligne PubMatic, un spécialiste californien du marketing qui édite un indexe des prix de la publicité en ligne. Dans son étude, publiée mardi 13 mai, les sites les plus importants sont aussi les plus touchés (-50%). Chez AOL, filiale du géant du divertissement Time Warner, les prix des bannières auraient par exemple perdu près de 18%. Tandis que les revenus du spécialiste des liens sponsorisés, Google, auraient augmenté de 30% aux Etats Unis au cours du premier trimestre. Les réseaux sociaux auraient quant à eux vu leur monétisation baisser entre mars et avril de 47% et les sites de divertissement de 17%. Une tendance irréversible?