Sandisk et Toshiba ont communiqué sur leur volonté commune de vouloir développer et de fabriquer de la mémoire 3D réinscriptible. Les deux firmes qui devraient travailler main dans la main sur ce projet devraient ainsi partager leurs brevets technologiques dans ce domaine.
Le but serait de produire en masse des puces de mémoire 3D. Cette mémoire qui pourrait remplacer la mémoire NAND Flash serait moins chère à produire et offrirait une durée de vie supérieure (on parle de 100 ans environ). La mémoire 3D emploie « des rangées » verticales pour stocker les données, alors que la mémoire Flash actuelle (ou mémoire 2D) exploite des «rangées » horizontales.
En 2005, Sandisk a racheté un leader lié à cette technologie : Matrix. Cependant, l'avènement de la mémoire 3D sur le marché est encore loin d'avoir lieu. En effet, les rendements déjà obtenus sur ce type de mémoire sont loin d'être excellents et la production se limite à des puces de 4 niveaux seulement. Il faudra donc attendre encore plusieurs années avant de pouvoir profiter éventuellement de cette nouvelle technologie de stockage.