L'objectif est d'offrir un outil permettant des choix de consommation raisonnés. Il met en lumière les produits qui pourront être recyclés sans polluer l'environnement ni mettre en danger la santé des travailleurs du recyclage, en Europe, mais aussi dans les pays en voie de développement. Pour cette première édition de l'année, Sony Ericsson s'impose en tête du classement (5,1/10) pour ses réalisations en matière d'élimination des substances toxiques, le PVC en particulier, ce plastique chloré déjà épinglé dans les éditions précédentes au niveau des critères « chimiques ». En revanche la joint-venture ne recycle que de 1 à 13% de ce qu'elle vend.
À l'inverse, la note globale de Nokia a été abaissée (4,8/10) pour mauvaise conduite d'entreprise à la suite de la reprise de ses mauvaises pratiques en Inde. L'électronicien Philips a également été pénalisé (3,7/10), étant donnée sa participation à la Coalition pour un recyclage responsable, qui ne tient pas pour responsable les industriels et veut faire supporter le poids de la collecte et du recyclage des e-déchets au consommateur. En revanche il se place en tête des économies d'énergie.
Parmi les firmes spécialistes de l'informatique, Dell prend la première place (4,5/10) pour sa bonne conduite en matière de recyclage (12,4% de ses ventes sur sept ans) et de gestion des substances chimiques toxiques, suivie par Acer qui ne flanche que du point de vue des économies d'énergie et du recyclage. Viennent ensuite HP (4,3/10), puis Apple (4,1/10) à qui l'on reproche un taux de recyclage trop bas (9,5% sur sept ans) mais qui a diminué les taux de bromure et de mercure présents dans ses iMac, MacBook Air et iPod d'ailleurs peu consommateurs d'énergie. En bas du classement apparaissent Lenovo (3,9/10), et juste devant Nintendo (0,8/10), Microsoft qui obtient un score « misérable » (2,2/10) en grande partie à cause de sa gestion des substances chimiques toxiques. À y regarder de plus près seul Sony dépasse la moyenne... pour le moment en tout cas.
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