Ce nouveau passeport « biométrique » succèdera donc aux passeports « électroniques », dont six millions d'exemplaires ont été fabriqués depuis le 13 avril 2006. Cinq départements tests (Nord, Oise, Aube, Gironde, Loire-Atlantique) devraient, dès l'automne, accueillir les premières machines destinées à sa fabrication. Leur entretien devrait être assuré grâce à une indemnité unitaire annuelle de 3.250 euros, accordée par le ministère de l'Intérieur.
« Notre compréhension des enjeux de la modernisation de l'État et notre capacité à industrialiser des solutions technologiques innovantes sur des projets complexes et exigeants, ont été déterminants dans le choix de l'ANTS », explique Philippe Germond, président d'Atos Origin. Implantée dans 40 pays à travers le monde, cette société de services informatiques réalise un chiffre d'affaires annuel de 5,8 milliards d'euros avec un effectif de plus de 50.000 personnes.
Quant à Sagem Sécurité il serait « le seul intégrateur possédant l'ensemble des technologies nécessaires à la réalisation d'un système complet d'identification : cartes à puces, terminaux, cryptage et biométrie ». Sagem Sécurité aurait pour sa part livré à ce jour plus de 130 systèmes et solutions d'identification biométrique, dans 70 pays.
Point important, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a, pour sa part, exprimé son vif désaccord vis-à-vis de ce dispositif.