Eric Besson a clôturé lundi les Assises du logiciel organisées par l'Afdel dans le cadre d'autres Assises, celles du numérique. Si l'édition française du logiciel compte des fleurons, dont Dassault Systèmes dans la 3D et le PLM (gestion du cyle de vie du produit) et Business Objects dans le décisionnel (désormais filiale du groupe allemand SAP), elle reste dominée par l'édition US du software et peine à se faire un nom sur les marchés internationaux.
Comment ne pas baisser les bras, avant même de les avoir levés ? M. Besson, secrétaire d'Etat chargé de la prospective, de l'évaluation des politiques publiques et du développement de l'économie numérique, a évoqué les actions à mener sur les réseaux, les financements de proximité, l'ouverture des marchés publics aux PME. Il a également parlé de la nécessité d'élargir les débats à la formation, à l'évolution des filières universitaires.
De son côté, l'Afdel a réaffirmé la nécessité d'adopter une approche globale. Comme l'a souligné Loïc Rivière, délégué général de l'Association, en mars dernier : « la politique numérique ne peut être que globale par définition : le développement des contenus ne peut se concevoir sans celui des infrastructures et des équipements, celui des entreprises innovantes ne peut se penser sans une réflexion globale sur l'écosystème des TIC et son environnement économique et réglementaire ».
Pour mémoire, l'Afdel compte parmi ses membres Cegid, Dassault Systèmes, Exalead et Microsoft France. Critique vis-à-vis du rapport Attali, rapport qui préconise notamment une concurrence accrue entre logiciels propriétaires et logiciels libres dans les appels d'offres, l'Association s'est néanmoins déclarée satisfaite de l'entrée récente de l'économie numérique au sein gouvernement.