En fin d'année dernière, sept MVNO - opérateurs mobiles virtuels - se sont réunis pour former une association nommée « Alternative Mobile ». Celle-ci a pour but de défendre les intérêts communs des MVNO auprès des instances de régulation des télécoms et du gouvernement.
Et c'est justement sur ce point que l'association compte de nouveau faire parler d'elle, surtout depuis le récent projet Copé visant à financer en partie la fin la suppression de la publicité sur les chaînes du groupe France Télévisions via une « taxe télécoms ». Car le gouvernement prévoit en effet de taxer le chiffre d'affaires des opérateurs télécoms (fixes et mobiles) à hauteur de 0,9%, ce qui n'est évidemment pas du goût des principaux opérateurs intéressés.
« Alors que les MVNO ne parviennent pas à se développer en France, il serait inconcevable d'infliger une taxe à des entreprises qui sont encore loin d'avoir atteint leur équilibre économique. Cette nouvelle taxe, infligée à des opérateurs qui sont toujours en phase d'investissement, est de nature à mettre en péril l'avenir de certains MVNO et des 2 800 emplois directs et indirects concernés en France par cette activité en éclosion » précise l'association dans un communiqué de presse.
En conséquence de quoi « Alternative Mobile » demande « solennellement au président de la République et au gouvernement pour qu'aucune taxe nouvelle ne vienne entraver davantage le développement des MVNO en France » et « demande que soient exclus du projet de taxe télécoms les opérateurs sans réseau ».