Après l'Espagne, le Brésil, le Japon, l'Inde et la Corée, c'était donc à la France d'accueillir, du 3 au 8 juillet, les 124 équipes finalistes. Elle remporte une médaille d'or dans la catégorie Systèmes et réseaux, une médaille de bronze dans la catégorie design d'interface et un prix spécial avec la cuisine intelligente de SmartCooking. L'Australie remporte, elle, la médaille d'or de la catégorie Conception de logiciel avec Soak, une solution à destination des propriétaires terriens et agriculteurs, permettant, entre autres, la gestion des ressources en eau.
Des 200.000 participants inscrits au départ de la compétition, ils n'étaient plus que 124 équipes finalistes. Les Français n'étaient pas en reste puisque 17 étudiants représentant six équipes se sont qualifiés pour les phases finales. On comptait parmi eux l'équipe SmartCooking (Supinfo Montpellier / École des Gobelins), médaillée d'or à la finale française dans la catégorie Conception de logiciel, et primée (prix « innovation accelerator ») à la finale mondiale avec Well K'Home. La solution que Smart Cooking propose transforme la cuisine en pièce intelligente bardée de capteurs RFID (Radio Frequency Identification Devices). Ainsi, « le consommateur peut gérer au mieux les produits alimentaires et leurs emballages ».
Trail Blaser - Soak
Parmi les autres projets en lice dans les diverses catégories - Conception de logiciel, Développement embarqué, Développement de jeu vidéo, « Projet Hoshimi » (programmation - bataille de robots virtuels), Système et réseaux, Algorithme, Photographie, Court-métrage et Conception d'interface - on trouvait par exemple le projet Sparx du Rochester Institute of Technology aux États-Unis. Le système vise à équiper un bâtiment d'un réseau de capteurs permettant de surveiller son impact sur l'environnement et de piloter l'ensemble de ses fonctions (température, hydrométrie, consommation électrique...). L'équipe Trail Blaser utilise un robot pour effectuer un travail similaire.
L'équipe BioMatch a, elle, conçu une solution adaptée aux botanistes. Le programme permet entre autres de cartographier en 3D la diversité des espèces végétales, humidité, luminosité, densité des plantes incluses. Elle apporte ainsi une solution complète pour gérer, analyser et agir sur la biodiversité d'un milieu donné. « Toutes les interactions du terrain, jusqu'à la luminosité, sont prises en compte. Cet outil va formidablement faciliter le travail de recensement sur le terrain », explique Marlies de l'équipe autrichienne.
Microsoft pourra se féliciter d'avoir réussi à fédérer derrière son nom et ses technologies quelque 200.000 étudiants autour de thématiques particulièrement appréciées en ces temps de réchauffement climatique. Une façon élégante de concilier développement durable et détection précoce de nouveaux talents informatiques...