L'oeuvre aurait été rédigée il y a plus de 1.600 ans en grec, ramenée d'Egypte par un savant allemand au 19ème siècle puis dispersée à travers le monde. Aujourd'hui, outre l'université allemande et la bibliothèque britannique, la bibliothèque nationale russe de Saint-Pétersbourg et le monastère Sainte-Catherine en Egypte conservent, chacun, une partie du précieux document chrétien.
A l'heure actuelle, environ un quart des pages manuscrite sont accessibles en ligne, avec des traductions - parfois partielles - en grec moderne, anglais et allemand, mais le site semble victime de son succès. Pour les deux universités, l'objectif est de proposer d'ici l'été 2009 l'ensemble du Codex Sinaiticus sur Internet.