Nokia possède aujourd'hui 40% du marché mondial de la téléphonie mobile et compte bien tout faire pour éviter que de nouveaux acteurs viennent empiéter sur ses parts de marché. Car en quelques années, des sociétés comme Research In Motion (RIM), HTC ou Apple ont réussi à rapidement se faire connaître.
Et pour rester leader sur son marché de prédilection, Nokia a décidé d'investir énormément en recherche et développement pour éviter de se laisser concurrencer par d'autres acteurs en pleine croissance. En 2007, le Finlandais a par exemple consacré pas moins de 11% de son chiffre d'affaires, soit plus de 5 milliards d'euros, à la R&D. Ce sont donc 30 000 employés qui travaillent sur l'élaboration des mobiles de demain dont 700 spécialisés sur les produits qui ne verront le jour que dans une dizaine d'années.
« Actuellement, nous travaillons sur des produits qui pourraient exister en 2015 », a même déclaré Leo Kaerkkaeinen, l'un des responsables du centre de recherche Nokia, interrogé par l'AFP. Peu de détails sur les mobiles qui sortiront dans une dizaine d'années ont été divulgués mais il en ressort tout de même que certains d'entre eux pourraient diagnostiquer des maladies ou prédire le trafic grâce à leur puce GSM/GPS.
Pour le reste, Nokia précise étudier « toutes les possibilités car [...] les choix et les décisions d'aujourd'hui font le futur ». Pour rappel, Nokia avait dévoilé le projet « Morph » en février dernier en partenariat avec l'université de Cambridge. Il s'agissait alors d'un concept de mobile que l'on « porte » comme un bijou; au poignet pour remplacer une montre, dans sa poche comme un mobile classique ou sur le bras pour les sportifs. Un avant-goût des terminaux de demain ?