En matière d'Internet, la Chine n'en fait qu'à sa tête, et ne semble pas décidée à changer son fusil d'épaule à l'approche des Jeux Olympiques, n'en déplaise au Comité international olympique, persuadé d'avoir obtenu la garantie que les milliers de journalistes dépêchés sur place pour couvrir l'événement auraient accès à un Web libre et sans barrières... Histoire de calmer les esprits, quelques petites concessions au principe de « Grande Muraille du Web » ont toutefois été consenties.
Il y avait l'OLPC, le Classmate PC d'Intel, l'Eee PC et ses innombrables clones, sans oublier les licences Microsoft par abonnement et les machines Fisher-Price. Pourquoi pas nous, s'est fort légitimement demandé le gouvernement indien ? Différents centres de recherche vont donc plancher à la réalisation d'un ordinateur destiné aux enfants du pays et dont le tarif final ne devrait pas dépasser 100 dollars. Un cynique ne manquerait pas de souligner que certains des destinataires de cette offre sont peut-être aussi ceux qui triment en usine pour fournir à l'occident des produits manufacturés du même prix, mais nous nous garderons bien de le faire.. Certaines dures réalités pourraient toutefois évoluer : l'Inde compte beaucoup sur l'industrie des nouvelles technologies pour tirer l'économie du pays vers la prospérité. Peut-être ainsi parviendra-t-elle à mettre fin au travail infantile ?
Après Surface, voici Sphere, un nouveau prototype d'interface homme machine signé Microsoft. L'intérêt est tout de suite moins évident, puisqu'une sphère se prête moins bien qu'une surface plane à des tâches utilitaires !
Le lancement du programme Open Specification Promise avait été accueilli avec un certain scepticisme de la part des développeurs du libre, qui craignaient que Microsoft se réserve la possibilité de les attaquer a posteriori. La firme de Redmond vient de lever certains de leurs doutes en détaillant plus précisément les conditions d'utilisation de sa propriété intellectuelle, et a profité de l'occasion pour annoncer qu'elle soutiendrait financièrement la fondation Apache à hauteur de 100.000 dollars par an.
Houston, we've got a problem ! Gary McKinnon est accusé d'avoir semé la pagaille dans plusieurs dizaines d'ordinateurs appartenant à des réseaux aussi privés que le Pentagone, la Nasa ou la Marine américaine. Bien qu'il soit citoyen de la couronne britannique, les autorités américaines n'auraient rien contre un petit tête-à-tête de quelques mois en sa compagnie. Lui affirme et réaffirme qu'il ne s'est introduit dans ces ordinateurs que pour découvrir si, oui ou non, les Etats-Unis savent que « la vérité est ailleurs »...
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