Steve Jobs avait vu juste. A l'occasion de l'annonce officielle de l'entrée d'Apple dans le monde de la téléphonie mobile le 7 janvier 2007, le patron de la firme à la pomme précisait vouloir atteindre en fin d'année 2008 les 1% de parts de marché mondiales de la téléphonie, soit environ 10 millions de terminaux écoulés.
Et force est de constater que plus d'un an et demi après l'annonce d'un « iPhone », ces objectifs sont en passe d'être atteints si on les compare aux dernières estimations du cabinet d'études Strategy Analytics. Ce dernier précise que ce sont 700 000 iPhone qui ont été écoulés dans le courant du second trimestre 2008 contre 1,7 million les trois premiers mois de l'année. Ceci s'explique par une baisse des ventes générales de l'iPhone dans les 4 pays où il était commercialisé (USA, Angleterre, France, Allemagne) et par l'annonce d'une nouvelle version du baladeur GSM.
D'ailleurs ces analystes prévoient désormais que c'est essentiellement grâce à la sortie plus globale de l'iPhone 3G, moins onéreux et disponible dans 22 pays, que Steve Jobs pourra tenir ses objectifs. Au second trimestre, Apple disposait ainsi de 0,2% de parts de marché mondiales de la téléphonie mobile alors que ce chiffre devrait passer à 1,1% au troisième trimestre. Et logiquement, Apple devrait redynamiser les ventes de son iPhone en fin d'année, période charnière et propice au renouvellement ou à l'achat de mobiles.
Reste à savoir si cela sera suffisant pour contrer les prochains smartphones de HTC, de Nokia (1er smartphone S60 tactile y compris), de RIM (Thunder, Bold), de Google avec son système Android ou encore de Samsung (Player Addict, Innov i8510).