« Banquiers d'affaires pour les entrepreneurs », la société Melcion, Chassagne & Cie a organisé ce jeudi son séminaire de rentrée au Presse Club de France, réunissant plusieurs dizaines de créateurs d'entreprise ou de managers, venus écouter des consultants, des avocats ou des banquiers exposer les meilleures pratiques de leur secteur.
Comment réussir un Management Buy Out ? Que négocier avec les fonds de capital risque ? Sont-ils incontournables ? La loi TEPA permet elle de bénéficier de nouveaux produits financiers ? La dette est-elle plus efficace qu'une ouverture de capital pour financer son développement ? Faut-il se précipiter sur les marchés émergents ? Comment ? ... Autant de questions que se sont posées les différents intervenants au cours de cette journée mêlant ingénierie financière, questions juridiques mais bien souvent problématiques de rapport de force entre porteurs de projets et ... investisseurs.
« Notre ambition est de créer un écosystème 'entrepreneur friendly' autour du créateur d'entreprise et de lui offrir de nouvelles opportunités pour développer son activité ou financer son expansion » explique jean-christophe-ordonneau, l'un des co-fondateurs de Melcion, Chassagne et Cie
Loin du formalisme de certains banquiers, la structure assume d'ailleurs une certaine décontraction : des bureaux aux faux airs de loft New-Yorkais, des associés sans cravate et une grande souplesse commerciale. « Nous laissons à nos clients le soin de quantifier la valeur ajoutée que nous leur apportons puis nous les facturons » explique Jean-Christophe Ordonneau.
Un modèle étonnamment souple et qui semble pourtant fonctionner. Créée en 1996, la société compte déjà huit associés accompagnant chacun une cinquantaine d'entrepreneurs, dans n'importe quel secteur économique, avec de beaux succès tels que le LBO des frères Rosenblum sur la société Fotovista en 2001.
Ayant vécu la première bulle internet et l'engouement pour le Web 2.0, ces banquiers d'affaire regardent d'ailleurs la période de contraction économique actuelle avec sérénité. «C'est dans les périodes de crise qu'émergent les vrais entrepreneurs » note Jean-Christophe Ordonneau. Le pessimisme est d'humeur; l'optimisme est de volonté.