Lynda Lartigue, directrice commerciale France d'Interwoven fait le point sur le positionnement d'Interwoven, du WCM au SaaS, sur un marché de la gestion du contenu d'entreprise où s'activent de nombreux acteurs, d'Open Text à IBM.
AB - Lynda Lartigue, bonjour. Sur un marché de la gestion du contenu d'entreprise encombré (Open Text, Vignette, EMC Documentum, IBM, Microsoft, Oracle...) comment se distingue Interwoven ?
LL - Interwoven se distingue principalement par son positionnement et par sa croissance. Pour commencer, Interwoven se concentre sur la gestion de contenu web. Ses solutions permettent aux entreprises pratiquant l'e-commerce d'afficher leurs offres de façon pertinente afin d'amener les internautes jusqu'à la transaction, par une expérience en ligne attrayante et convaincante, avec des résultats mesurables en terme de performance commerciale. De plus, nos offres visent directement les directeurs e-marketing et e-business, alors que les fournisseurs d'ECM (Enterprise Content Management) se positionnent au niveau de la DSI (direction des systèmes d'information) et offrent une infrastructure.
J'ajoute que, contrairement à d'autres acteurs du segment de marché WCM (Web Content Management), Interwoven est en pleine croissance : nos revenus augmentent de 16% par trimestre avec une profitabilité en plein essor. C'est une tendance forte depuis 2 ans. Grâce à cela, Interwoven peut investir dans l'acquisition des technologies innovantes. Ces technologies sont plébiscitées par les analystes du marché et par nos clients, comme en témoigne un récent rapport Gartner.
AB - Interwoven a confirmé, le 4 août 2008, acquérir Discovery Mining, un spécialiste de l'exploration de données. Qu'apporte cette acquisition à l'activité du groupe ?
LL - Cette acquisition apporte de la valeur en termes d'innovation et de SaaS (software as a service). Je m'explique, Interwoven fournit une solution de gestion, de recherche et d'archivage de contenu juridique pour le marché légal, les cabinets d'avocats. L'acquisition de Discovery Mining nous positionne dans un créneau important auprès de clients juristes : celle de la simplification de la phase de découverte de preuves durant les investigations, lorsqu'un volume massif de données électroniques entre en jeu. Comme vous le savez, avec la montée en puissance de l'internet et des emails, la quantité de données est phénoménale. Enfin, Discovery Mining est une solution Saas de premier plan.
AB - Un autre rachat, celui d'Optimost, est-il à l'origine du développement d'Interwoven dans l'optimisation de sites web et le logiciel en tant que service (SaaS) ?
LL - Oui, absolument. Optimost est une technologie fantastique et avant-gardiste qui nous permet de nous différencier sur le marché du WCM. Le rapport Gartner, dont j'ai déjà parlé, donne le meilleur score à Interwoven pour le WCM et cite les bénéfices d'Optimost comme différenciant pour l'e-marketing et l'e-commerce. A travers les acquisitions d'Optimost et de Discovery Minging, nous nous positionnons fortement dans le Saas à l'heure où la demande de nos clients et prospects est de plus en plus forte.
AB - Pouvez-vous préciser l'orientation d'Interwoven dans le domaine des UGC (contenus générés par les utilisateurs) ?
LL - Pour Interwoven, les UGC sont des contenus web comme d'autres, néanmoins nous constatons que leur volume explose et que ces contenus font désormais partie du « quotidien » de l'internaute. Dans ce contexte, pour soutenir la stratégie UGC de nos clients, Interwoven fournit des composants du type blogs, flux rss, vidéos et forums.
AB - Lynda Lartigue, je vous remercie.