Afin d'obtenir un ciblage précis pour ces publicités, celles-ci prendront en compte plusieurs critères tels que le type d'industrie dans laquelle travaille l'utilisateur, le degré d'expérience, la taille de la compagnie ou le sexe de la personne. Un petit cookie sera placé sur la machine de l'utilisateur et ce dernier sera identifié comme membre de LinkedIn lorsqu'il visitera les sites partenaires. L'utilisateur pourra choisir de ne pas participer à ce programme s'il ne désire pas y participer.
La plupart des réseaux communautaires peine à vendre leurs publicités pour plus d'un dollar pour mille impressions mais LinkedIn sort son épingle du jeu et proposera ses publicités entre 30 et 76,50 dollars et entre 12 et 20 dollars pour les publicités textuelles. En effet, LinkedIn estime que son réseau possède une audience bien plus intéressante que la concurrence. En analysant les profiles de sa base données, LinkedIn affirme que le revenu moyen du foyer d'un membre est de 110 000 dollars par an. Le réseau regroupe principalement des hommes (64%) et l'âge moyen d'un membre est de 41 ans. Enfin, près de la moitié de ces personnes affiche un rôle décisionnel au sein de l'entreprise pour laquelle ils travaillent. Selon LinkedIn, ces statistiques seraient même meilleures que celles recueillies auprès des lecteurs du New York Times.
Selon Kevin Eyres, directeur de LinkedIn Europe, en ces temps de récession économique, les annonceurs deviendront particulièrement exigeants sur le ciblage des publicités et LinkedIn rentre dans cette logique. Ces revenus publicitaires seront partagés entre les annonceurs, LinkedIn et Collective Media
LinkedIn compte 27 millions de membres dont la moitié au États-Unis et le quart en Europe. Selon une étude de ComScore, en juillet dernier, le site a enregistré 5,2 millions de visites aux Etats-Unis et 8,7 millions à travers le monde.
