Il s'agit d'un adaptateur nommé Slingbox permettant de rediriger un flux vidéo TV d'une télévision, d'une box ADSL, d'un décodeur câble ou satellite ou encore d'un magnétoscope numérique vers un terminal distant, que ce soit un PC sous Windows, un mobile ou un smartphone.
Cette « Slingbox » permet ainsi de prendre un flux vidéo en entrée dans le but de la rediriger ensuite, via une connexion Internet requise, vers d'autres appareils mobiles, le tout en gérant le réencodage en temps réel de ce flux pour qu'il soit utilisable à distance sur des terminaux mobiles qui disposent d'une connectique sans fil de type UMTS (le EDGE n'est pas géré) ou WiFi.
Pour ce faire, il sera donc premièrement nécessaire de relier la « Slingbox » à une source vidéo comme une télévision, de relier cet adaptateur à un réseau Internet et ensuite d'installer un client sur les terminaux mobiles qui souhaitent récupérer ce même flux vidéo. Ce client est compatible dès aujourd'hui avec les smartphones sous Windows Mobile, Symbian S60 ou UIQ et Palm. Il sera disponible dans les prochains mois en version Blackberry et en version iPhone.
Pour relier la « Slingbox » à une source vidéo, celle-ci dispose entre autres de ports Audio/vidéo en entrée/sortie, d'un port Ethernet et enfin d'une entrée câble. Compatible avec certains magnétoscopes numériques (dont ceux de Tivo), la « Slingbox » permettra enfin de contrôler à distance ce terminal via une télécommande et enfin de visionner des programmes déjà enregistrés dans le disque dur de ce magnétoscope.
Deux versions de la « Slingbox » seront proposées en France dès la fin septembre : la « Slingbox Solo » (sortie S-Video, composite) qui permet d'interagir avec une source vidéo connectée et facturée au prix de 199,99 euros, et la « Slingbox Pro » (Tuner DVB-T, jusqu'à 4 terminaux connectés) et facturée au prix de 299,99 euros.
Interrogé par Mobinaute.com, Stuart Collingwood, le vice-président Europe de Slingmedia, précise qu'il n'a pas été possible d'installer un disque dur dans la Slingbox pour éviter de se fâcher avec les partenaires de la société qui voient toujours d'un mauvais œil la possibilité de visionner leurs flux TV en le modifiant. Concernant le fonctionnement du boitier, il nécessitera un débit de 5 à 6 mbps pour le visionnage d'un programme depuis un PC ou un mobile WiFi ou environ 225 kbps pour l'afficher en 3G. La société a développé un algorithme qui permet d'ajuster automatiquement la qualité des vidéos suivant les débits disponibles qui peuvent varier en temps réel.
Concernant la localisation sur le marché français de cette « Slingbox », ce dernier nous précise que son programme interne permet de gérer entre 5000 et 6000 codes de télécommandes, que la majorité des box ADSL du marché sont gérées (zapping compris) et qu'un service technique en français sera disponible pour les mobinautes ayant des problèmes à l'installer.
Dans les prochains mois, Sling Media va lancer un portail vidéo pour accéder à des vidéos de partenaires (VOD), va autoriser l'enregistrement de mini clips de chaines de son choix pour les partager avec ses amis et va favoriser la pré installation de son client sur les mobiles comme la société le fait déjà avec l'opérateur 3 en Angleterre.