Peur des conséquences en matière d'image de marque ? Alors que chaque application refusée sur l'App Store défraie la chronique, Apple indique maintenant, en toutes lettres et en majuscules, aux développeurs qui voient leurs créations rejetées que les modalités, conditions et éventuelles raisons du refus sont soumis aux mêmes accords de non divulgation qui sont censés protéger le contenu du kit de développement (SDK) fourni par la firme.
Il faut dire que les refus se multiplient, et se voient de plus en plus médiatisés. Citons par exemple « Pull muy finger », qualifiée d'inutile - alors que de nombreux logiciels parfaitement vains habillent les pages de l'App Store, ou une application de type calculatrice évincée au motif qu'elle ne fait que reprendre une fonctionnalité déjà intégrée à l'iPhone. A chaque fois, les développeurs concernés s'insurgent et leurs plaintes trouvent un large écho auprès de la presse spécialisée.
Apple précise donc maintenant que les lettres de rejet qu'ils sont susceptibles de recevoir sont couvertes par les accords de non divulgation qu'impliquent le fait d'utiliser le SDK iPhone. En théorie, le développeur qui publierait sa lettre de refus pourrait donc s'exposer à une action en justice !
D'aucuns trouvent que la firme à la pomme y va un peu fort : certains refus ne semblent que peu justifiés, et cette interdiction d'en communiquer les modalités peut paraitre abusive. L'auteur de l'application iPhone Podcaster, refusée au motif qu'elle fait reproduit une fonctionnalité d'iTunes, s'est fait son avis : il vient d'annoncer qu'il développera maintenant pour l'Android Market.