Nouveaux besoins, nouveaux métiers. A l'occasion d'un barcamp, organisé dans les locaux de l'agence Trackbusters, l'association SEO Camp (seo-camp.org) a diffusé les résultats d'une enquête sur le métier de « référenceur » réalisée auprès d'une centaine d'entreprises disposant de ce type de profil.
Estimés à quelques milliers, à temps partiel ou à plein temps, les « référenceurs » se retrouvent partout en France même si l'île de France (40%), la région Provence Côte d'Azur (18%) ou le Nord (15%) concentrent l'essentiel de cette population.
Selon l'étude, les « référenceurs » sont moyennement diplômés. Si 45% d'entre eux disposent d'un diplôme entre bac+2 et bac+4, 34% sont des « autodidactes » et seuls 18% sont diplômés d'un bac+5 ou d'une école de commerce.
En terme de salaires, les référenceurs juniors (67%) toucheraient environ 25 000 euros brut par an, les « confirmés » (25%) se situeraient autour de 35 000 euros et les « experts (8%) dépasseraient les 50 000 euros par an.
Comme on pouvait s'y attendre, ce sont les agences, spécialisés dans le référencement ou la création de sites web, qui concentrent 75% des effectifs. Le solde se répartissant entre les cabinets de recrutement (7%), les annonceurs 15% ou les agences de pub (6%).
La tendance serait-elle néanmoins à l'internalisation de cette fonction chez les annonceurs, médias ou marchands ? «Les grandes structures commencent effectivement à internaliser cette fonction ou à la confier à un webmaster, au profil plus généraliste. Mais paradoxalement, l'internalisation ne signifie pas la fin de la collaboration avec une agence qui peut continuer d'accompagner ou de former son client ». explique David Durand Pichard, en charge de l'étude au sein de l'association SEO Camp.
Référencement naturel, achat de mots clef, partenariats, analyse d'audience... loin de se limiter à l'indexation dans les moteurs de recherche, ce métier semble en tout cas plein d'avenir d'autant que la dépendance des sites web aux outils de recherche comme Google ne se dément pas.