Verizon Wireless fustige le smartphone G1 sous Android de T-Mobile

Alexandre Habian
Publié le 03 novembre 2008 à 10h10
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Mauvais joueur Verizon ? Comme l'opérateur américain l'avait déjà fait lors de la sortie de l'iPhone aux Etats-Unis via les réseaux de AT&T, Verizon vient de publier une note interne destinée à être exploitée par ses salariés pour littéralement fustiger le premier smartphone Android du marché, le G1 commercialisé par un autre concurrent, T-mobile.

En dehors des problèmes de couverture 3G ou d'offres mobiles associées, trop peu nombreuses au goût de Verizon, l'opérateur précise que le G1 est un mauvais smartphone pour plusieurs raisons. D'abord à cause de sa mémoire interne, limitée à 128 Mo ne permettant pas de tirer pleinement partie de l'Android Market de Google. Toutes les données stockées sur le terminal (images, photos, vidéos) devront ainsi être enregistrées sur la carte mémoire du G1 et il n'existe aucun moyen d'automatiquement synchroniser ses données, à distance ou non, depuis un PC ou un Mac. De plus, le seul moyen de synchroniser ses emails et contacts est de passer par les services en ligne de Google. Son APN ne peux pas enregistrer de vidéos.

L'écran tactile de l'appareil ne permet pas d'utiliser un clavier numérique virtuel. Cela implique qu'il faudra forcément déployer son clavier QWERTY intégré pour saisir du texte. Google Maps aussi ne serait pas parfait selon Verizon qui lui reproche de ne pas gérer de navigation par guidage vocal. Le G1 ne serait pas conçu pour les mélomanes vu qu'il ne dispose pas d'une prise audio Jack 3,5 mm et qu'il n'est pas compatible avec le Bluetooth stéréo. Et le seul moyen d'accéder à des musiques numériques par les airs serait de passer par le service Amazon Store. Dernier point reproché par Verizon, l'absence de business mail. Le G1 ne pourra en effet pas gérer de synchronisation des mais par les airs ni de serveurs Blackberry ou MS Exchange.

Concernant le système mobile de Google à proprement parler, Verizon lui reproche le manque de contrôle de sa plateforme Android Market, pouvant faire double emploi avec certains logiciels déployés par les opérateurs et pouvant amener des virus. Les développeurs auraient enfin accès à trop d'API du terminal, augmentant le risque de potentiels problèmes de sécurité sur la plateforme. Il ne manquerait plus que Verizon soit parti pris.
Alexandre Habian
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