La high-tech n'échappe pas à la crise. Pour réduire leurs coûts, LinkedIn, AMD et Nokia ont annoncé mercredi de nouvelles suppressions de postes.
Réseau social professionnel en croissance, LinkedIn supprime 10% de son effectif, quelque 36 postes sont concernés aux Etats-Unis. De son côté, le groupe américain AMD, éternel second du microprocesseur derrière Intel, prévoit de remercier 500 de ses collaborateurs à travers le monde, employés et cadres, d'ici la fin 2008. Plus tôt cette année, faute de résultats probants, la multinationale a annoncé supprimer 1600 emplois, soit environ 10% de son effectif mondial du moment.
Les fleurons européens des technologies avancées ne sont pas épargnés. Ainsi, le groupe finlandais Nokia, premier vendeur de terminaux mobiles au niveau mondial, va se séparer d'environ 600 collaborateurs d'ici la fin de l'année, après avoir annoncé des résultats trimestriels inférieurs aux attentes. 450 postes seront supprimés dans les départements ventes et marketing de la société, 130 dans la recherche et le développement. En janvier dernier, le transfert d'une unité de production vers la Roumanie, a entrainé la perte de 2300 emplois Nokia en Allemagne.
Les licenciements ne sont pas les seuls moyens à la disposition des entreprises en période de crise. Cette semaine, Dell, second fabricant mondial de PC, a invité ses collaborateurs à prendre cinq jours de congé sans solde avant la fin janvier 2009. Le vendeur américain table également sur le gel des embauches ainsi que sur de nouvelles mesures d'incitation au départ.