Après Verizon Wireless qui fustigeait déjà le système Android de Google dans une note interne, c'est au tour d'un autre opérateur mobile américain, en l'occurence le leader actuel AT&T, de remettre en cause la légitimité du premier smartphone Android référencé chez T-mobile, le G1.
Interrogé à l'occasion d'une conférence de presse « Web 2.0 Summit », Ralph de La Vega, le CEO de At&T Mobility, a en effet déclaré que la position de l'opérateur à propos de la sortie éventuelle d'un mobile Android chez AT&T, n'a pas changé, à savoir que la plateforme n'est pas à cette heure assez mûre. « Nous continuons d'évaluer la plateforme, et si les consommateurs la demande, nous allons l'offrir. En revanche, nous n'avons aucun plan à l'heure actuelle pour commercialiser un tel terminal chez AT&T », précise-t-il.
Concernant les raisons qui poussent le premier opérateur américain à retarder ou tout du moins repousser la sortie d'un premier smartphone Android, malgré l'annonce de HTC de vouloir livrer 600 000 terminaux G1 d'ici la fin de l'année, le patron de AT&T précise que la plateforme, malgré sa gratuité et le fait qu'elle soit « ouverte » (open-source), reste encore assez « fermée ». « Android continue d'évoluer et devra s'ouvrir davantage pour offrir une suite d'applications non-Google à l'avenir », ajoute-t-il.
Dans le même temps, Ralph de la Vega en a également profité pour annoncer qu'une première solution officielle permettant d'utiliser l'iPhone 3G d'Apple en tant que modem depuis un PC ou un Mac devrait être « prochainement » disponible. Affaire à suivre d'autant plus qu'un premier logiciel de ce type a été référencé pendant quelques heures sur l'App Store avant d'être supprimé par Apple. Si les opérateurs se mettent à réclamer une telle fonction, la situation devrait rapidement évoluer.