L'anti-spyware gratuit de Microsoft qui a d'abord été applaudi, puis qui a soulevé la polémique (voir l'actu, Microsoft dément vouloir faire une fleur à Claria) est amené à évoluer davantage avec le temps. Microsoft avait déjà affirmé que Windows Defender allait bien rester gratuit, même quand il passera le cap de la version finale. Mais d'ici là, le logiciel va encore subir une nouvelle phase de beta test.
Il y a quelques jours la build 615 (voir cette fiche) a été publiée. Elle permet d'améliorer la base et les signatures du logiciel et corrige quelques bugs. Mais la grosse nouveauté se situe au niveau des points de contrôle. Le logiciel de Microsoft serait désormais capable de « sécuriser plus de 50 points d'entrée utilisés par les spywares ».
Prochainement, le logiciel proposera une protection renforcée contre les « Rootkits », derrière ce nom se cache des outils exploités par les hackers qui permettent de voler des mots de passe et de capturer le trafic qui transite d'un ordinateur à un autre sur internet. Les Rootkits peuvent être associés à d'autres logiciels malicieux de type spyware, qui peuvent rendre le système instable. La prise en charge des Rootkits dans le logiciel de Microsft pourrait être assurée par l'API « Strider GhostBuster » (voir cette page).
Pour finir, Microsoft semble vouloir revenir sur « l'affaire Claria », en affirmant : « en matière de sécurité nous cherchons un point d'équilibre, en donnant des informations à l'utilisateur quant aux risques, tout en prenant soin de ne pas l'effrayer avec trop d'informations [...] Notre philosophie à ce sujet est de proposer aux utilisateurs le contrôle lié à l'information [...] Par exemple, avec l'anti pop-up de Windows XP SP2, Internet Explorer annonce à l'utilisateur qu'une fenêtre a été bloquée, l'utilisateur est alors libre de faire son choix (NDLR : laisser la fenêtre bloquée ou l'afficher».
Une mise à jour majeure de Windows Defender devrait voir le jour d'ici la fin de l'année, toujours dans la phase de beta test.