Tout semblait pourtant évoluer dans le bon sens, opérateurs mobiles et éditeurs de chaines s'étant entendus en début de semaine pour parler de l'évolution de la TMP (télévision mobile personnelle) en France via l'apparition de services interactifs.
Mais c'est une fois plus le financement, la construction et l'entretien des réseaux exploitant la norme DVB-H qui pose problème. D'un côté les opérateurs mobiles ne veulent pas les financer seuls et de l'autre les éditeurs de chaînes poussent pour que les opérateurs prennent à leur charge pas moins de 87% de ces coûts ! Comme l'a indiqué La Tribune, ils avoisineraient les 150 à 200 millions d'euros, c'est dire si les opérateurs mobiles freinent des quatre fers pour essayer de s'y soustraire.
A commencer par SFR qui estime n'avoir aucune raison d'investir autant dans ces fameux réseaux. « SFR a exprimé son incompréhension du modèle économique proposé. En effet, ce dernier repose sur un déséquilibre manifeste au détriment des opérateurs mobiles », précise l'opérateur au Figaro. Même son de cloche chez Bouygues Telecom qui estime que « le modèle économique de la TMP est difficile ».
En attendant de trouver une solution définitive autour du financement des réseaux de la TMP, opérateurs et chaînes ont jusqu'au mois d'avril prochain pour se mettre d'accord. Le cas échéant, c'est le CSA qui devra trancher, aidé par les pouvoirs publics.