La RNT (radio numérique terrestre) prend du retard. Le ministère de la Communication aurait demandé aux députés de reculer l'examen des dossiers des 377 candidats à la future RTN. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) aurait ainsi jusqu'à fin juin 2009, et non mars 2009, pour attribuer les fréquences numériques radio.
Premières radios susceptibles d'être sélectionnées : celles qui disposent déjà d'une fréquence FM, auxquelles s'ajoutent les radios publiques qui bénéficieront automatiquement d'une fréquence numérique. Les radios retenues pour ce premier appel seront reçues dans les 19 plus grandes agglomérations françaises, couvrant ainsi près de 30% de la population (Bordeaux, Le Mans, Rouen, Clermont-Ferrand, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Metz, Nancy, Strasbourg, Paris, Tours, Angers, Brest, Nantes, Rennes et Toulouse). Puis viendra un second appel à candidatures qui devrait y ajouter une dizaine de nouvelles agglomérations, avant que le gouvernement ne remette en 2010 un rapport au parlement concernant le passage au numérique pour les radios associatives.
Selon IPSOS, plus de 13,5 millions d'internautes écouteraient déjà la radio en ligne, soit près d'un sur deux. La radio serait ainsi le sixième usage d'Internet. Et pour cause plus de 80% de la population âgée de plus de 13 ans l'écouterait quotidiennement en ligne ou hors-ligne. D'ici à 2011 le marché de la RNT pourrait représenter environ 500 millions d'euros par an.