Dans le domaine des communications électroniques, a souligné M. Mallet, l'Arcep a deux grands objectifs : « déclencher le déploiement des nouveaux réseaux numériques fixes et mobiles » et « réussir la couverture mobile, haut débit et très haut débit fixe du territoire ». Dans un contexte de crise mondiale, les investissements publics et privés qui accompagneront ces initiatives devront être gérés avec la plus grande transparence, a ajouté le président de l'Arcep.
Dans le cadre d'un dialogue multi-acteurs, quatre instruments doivent permettre au régulateur de : renforcer une politique industrielle destinée à favoriser le développement d'infrastructures nouvelles et la montée en puissance d'acteurs français au niveau national comme à l'international ; soutenir une politique résolument européenne (harmonisation de la régulation, transposition du nouveau paquet télécom, fréquences...) ; répondre aux attentes des utilisateurs finaux (régulation symétrique) et, enfin, maintenir « une concurrence effective et loyale » (régulation asymétrique).
Enfin, a conclu le président de l'Arcep, le régulateur entend « développer sa capacité d'anticipation, travailler à la convergence des contenus et des contenants dans un dialogue multi-acteurs ». Les principaux chantiers sont les suivants : la fibre optique, les réseaux mobiles (4ème licence 3G, ouverture des numéros en 07) et la problématique de la gestion des fréquences. L'Arcep suivra avec intérêt le premier débat parlementaire sur le sujet, le 5 février prochain.